Index
L’index ci-dessous répertorie alphabétiquement les personnes mentionnées par Hélène Berr dans son journal. Lorsqu’il nous a été possible d’identifier l’individu, une biographie sommaire a été ajoutée afin de mettre en lumière les relations qui le liaient, de près ou de loin, à Hélène.
Lorsque l’identité des membres de la famille proche d’Hélène, ainsi que celle de Jean Morawiecki, était évidente pour le lecteur, nous n’avons pas répertorié les extraits correspondants.
Les personnes, en particulier les enfants de l’UGIF, dont Hélène ne donne pas le nom ou seulement partiellement, et que nous avons identifiées, sont indiquées en italiques.
Pour les personnes déportées, lorsque la date de décès n’est pas connue, nous avons indiqué l’année de départ du convoi.
La mention « Erreur de transcription » provient d’une comparaison entre la version publiée et la version manuscrite du journal disponible au Mémorial de la Shoah, Paris | Collection Mariette Job
Malgré tout le soin que nous y avons mis, les annotations du journal procèdent de recherches et de recoupements qui ne garantissent pas la véracité des informations retenues. Si vous remarquez des erreurs, nous vous saurions gré de nous contacter afin que nous apportions les rectifications nécessaires. De même, si la publication de certaines informations constituent une atteinte à la vie privée, veuillez nous contacter avec en intitulé «Objet : Demande de droit d’effacement». Par ailleurs, si vous possédez des informations supplémentaires que vous souhaitez partager, nous serons heureux de les héberger sur le site. Cliquez sur Contact
A
A. voir Albus
AGACHE, Agnès née Duret, 1887-1979, demeurant 24, avenue Paul Doumer, Paris (16è), veuve de Donat Agache, 1882-1929, administrateur de la compagnie des chemins de fer du Nord et président des Etablissements Kuhlmann dont Raymond Berr est Vice-Président à partir de 1939.
Journal : 27 juin 1942, 11 octobre 1943, 12 novembre 1943
AGACHE, Edouard, 1911-1942, fils d’Agnès Agache. Hélène fait référence au jour de sa mort.
Journal : 27 juin 1942
ALBUS, concierge de l’institut d’Anglais à la Sorbonne.
Journal : 3 juillet 1942, 13 janvier 1944
ANDREE voir Bardiau, Andrée
Journal : 24 juin 1942, 29 juin 1942, 5 novembre 1942, 27 octobre 1943, 22 décembre 1943, 14 février 1944, 15 février 1944
ANNA voir Neishtat, Anna
Journal : 11 octobre 1943, 14 octobre 1943, 8 novembre 1943
ANNICK voir Bouteville, Boutteville Annick
Journal : 3 mai 1942, 27 juin 1942, 31 octobre 1943
* Erreur de transcription dans l’édition Points pour le 7 octobre 1942 : « Lorsque Denise est rentrée (…) sauf Annick ». Hélène a écrit Annie

ANNIE voir Léauté, Annie
Journal : 12 août 1942, 7 octobre 1942
ARON, Jean-Pierre. Il s’agit probablement de Jean-Pierre Aron, 1920-2018, demeurant au 3, rue Anatole-de-la-Forge, Paris (17è), fils de l’ingénieur des Mines et administrateur de la Société des Forges et aciéries du Nord et de l’Est Alexis Aron (1879-1973). Arrêté en décembre 1941 et interné à Compiègne, ce dernier est libéré sur l’intervention de Jules Aubrun qui préside le Comité d’organisation de la sidérurgie. La famille Aron se réfugie en Savoie jusqu’en 1944. Ami d’enfance d’Hélène.
Journal : 21 mai 1942
AUBRUN, Mr.
Journal : 21 juin 1942
AUDRAN, Jeanne. Amie qu’Hélène rencontre chez Francine Bacri.
Journal : 19 avril 1942
B
B., Edmond voir Bloch, Edmond
Journal : 10 octobre 1943
B. Eugène voir Basch, Eugène
Journal : 19 juillet 1942
B. Mme. Il s’agit peut-être d’Odette Béchard voir Béchard, Odette.
Journal : 24 novembre 1944
BACRI, Francine, étudiante à La Sorbonne et amie d’Hélène.
Journal : 19 avril 1942, 27 avril 1942, 22 mai 1942, 10 juin 1942
BARDIAU, Andrée née Silvosy, 1898-1970, demeurant au 20 rue du Gros-Caillou, Paris (7è), est la cuisinière des Berr. Elle participe, aux côtés des Berr, au réseau de sauvetage des enfants juifs. Epouse de François (1888-1956), chauffeur pour les Ets. Kuhlmann. Ils ont une fille, Marguerite, née en 1921. En mai 1945, elle remet le journal d’Hélène à son frère Jacques Berr qui en fait faire des copies avant de donner l’original à Jean Morawiecki. Après la guerre, Andrée reste au service d’Yvonne et Daniel Schwartz. Leurs enfants seront très proches de celle qui appelleront « Mamie Bardiau ».
Journal : 24 juin 1942, 29 juin 1942, 5 novembre 1942, 27 octobre 1943, 22 décembre 1943, 14 février 1944, 15 février 1944
BASCH, Eugène Emmanuel, 1880-1942, demeurant 15, avenue de la Bourdonnais, Paris (7è), ingénieur chimiste, déporté le 23 septembre 1942 par le convoi 36.
Journal : 5 juillet 1942, 19 juillet 1942, 22 septembre 1942, 23 septembre 1942
BASCH, M. voir Basch, Eugène
Journal : 5 juillet 1942, 22 septembre 1942
BASCH, Suzanne née Cahen dit Nathan, 1887-1985, demeurant 15, avenue de la Bourdonnais, Paris (7è), fille de l’éditeur Fernand Nathan, épouse d’Eugène Basch.
Journal : 29 novembre 1943
BAUR, André, 1904-1943, demeurant 8, rue Alfred-Dehodencq, Paris (16è), neveu du grand-rabbin de Paris Julien Weill, oncle maternel d’Odile Neuburger, banquier, vice-président de l’U.G.I.F., déporté le 17 décembre 1943 par le convoi 63 avec sa femme, Odette née Pierre-Kahn, et ses quatre enfants Antoine (1937-1943), Myriam, Pierre et Francine.
Journal : 29 juillet 1942, 23 septembre 1942, 22 décembre 1943
BAUR, Mme voir Baur, Rachel
Journal : 18 juillet 1942 (ou Odette Baur ?), 23 juillet 1942, 11 septembre 1942
BAUR, Odette née Kahn, 1910-1943, demeurant 8, rue Alfred-Dehodencq, Paris (16è), femme d’André Baur, déportée 17 décembre 1943 par le convoi 63 avec son mari et ses enfants.
Journal : 18 juillet 1942 (ou Rachel Baur ?), 22 décembre 1943
BAUR, Rachel née Weill, 1869-1951, demeurant 15, rue d’Eylau, Paris (16è), mère d’André Baur, sœur du grand-rabbin de Paris Julien Weill, grand-mère maternelle d’Odile Neuburger. Après la réquisition de son appartement par les Allemands, elle s’est installée chez sa mère, Adèle Weill née Dreyfuss (1847-1944), épouse du rabbin Emmanuel Weill (1841-1925), au 84 rue de Lonchamp, Paris (16è). « Lorsque les choses sont devenues trop dangereuses, on a loué pour elles au nom d’Isabelle et Gracieuse [les domestiques] un appartement rue Francisque Sarcey où je pense grand maman Weill est décédée (…) » (email de Charlie Dreyfus, 30 mars 2023) Après la mort de sa mère le 6 mars 1944, Rachel Baur a rejoint les Neuburger à La Clayette en Saône-et-Loire. Odile Neuburger écrit dans une lettre du 12 octobre 1944, que sa grand-mère a retrouvé son appartement intact à son retour à Paris.
Journal : 18 juillet 1942 (ou Odette Baur ?), 23 juillet 1942, 11 septembre 1942
BAY, André né André Dupont,1916-2013, fils de l’écrivaine Camille Belguise (1894-1980), beau-fils de l’écrivain et éditeur Jacques Boutelleau (nom de plume Jacques Chardonne). Dans son journal, Hélène le surnomme Sparkenbroke /Spark ou l’appelle André Boutelleau. Ecrivain, traducteur de F.S. Fitzgerald, Lewis Carroll et Jonathan Swift, entre autres, il dirigera les éditions Stock où il éditera de grandes écrivaines dont Pearl Buck, Anaïs Nin et Katherine Mansfield.
Journal : 16 avril 1942, 14 mai 1942, 4 juin 1942, 12 juin 1942, 24 août 1942, 7 septembre 1942, 8 septembre 1942, 19 octobre 1942, 14 octobre 1943, 11 janvier 1944, 17 janvier 1944
BAYER, Mme. L’orthographe n’est peut-être pas celle du nom écrit par Hélène. Certains y lisent Berger.
Journal : 13 janvier 1944
BECHARD, Odette née Ausset, 1900-1999, épouse de Fernand Béchard (1900-1978), directeur du Centre de recherche des Etablissements Kuhlmann et administrateur à l’Union française pour le Sauvetage de l’Enfance. Protestante, elle entre en contact avec Lucie Chevalley par l’intermédiaire de l’Oratoire du Louvre en juin 1942 et devient membre active de l’Entraide Temporaire. C’est par son intermédiaire que les Berr entrent dans ce réseau de sauvetage d’enfants juifs. Odette et Fernand Béchard reçoivent le titre de Justes parmi les nations en 1988.
Journal : 24 janvier 1944
BENDERSKI/Y, Raphaël, 1938-1944, né à Nancy. Avant son arrestation, sa famille résidait au 17, boulevard Aristide-Briand, Châtellerault (Vienne). Ses parents, Boris né en 1910 et Natalia née Lajman ou Lehmann en 1913, sont internés au camp de Poitiers puis de Drancy avant d’être déportés le 11 février 1943 par le convoi 47. Raphaël est confié à la pension Zysman à la Varennes. Dans la nuit du 21 au 22 juillet 1944, sur les ordres d’Aloïs Brunner, des SS arrêtent les enfants des foyers de l’UGIF. Au total 250 enfants, dont Raphaël, sont raflés, internés à Drancy et déportés le 31 juillet 1944 par le convoi 77. Ils sont gazés à leur arrivée à Auschwitz-Birkenau.
Journal : 31 janvier 1944
BENEZECH, Suzanne. Il s’agit peut-être de Suzanne Benezech, 1920-2006, demeurant au 4, rue de l’Amiral-de-Joinville, Neuilly-sur-Seine (92), dont le père ingénieur, Jules Benezech (1891-1971), est l’un des fondateurs de la compagnie Motobécane. Etudiante à la Sorbonne et amie d’Hélène.
Journal : 15 juin 1942
BERNADETTE, domestique des Berr demeurant 5, avenue Elisée-Reclus, Paris (7è).
Journal : 15 juin 1942, 3 juillet 1942
BERNARD
Journal : 8 juin 1942, 10 juillet 1942
BERNARD, le petit Bernard voir Weill-Raynal, Bernard
Journal : 31 janvier 1944
BERNARD, le petit Bernard voir Enfants de l’UGIF
Journal : 5 septembre 1942
BERNHEIM, André,1879-1966, demeurant 81 rue de Lille, Paris (7è), marchand de biens et collectionneur d’art, arrêté le 12 décembre 1941, lors de la « rafle des notables », interné à Compiègne puis à Drancy avant d’être relâché. Père de Françoise Bernheim.
Journal : 6 décembre 1943, 7 décembre 1943
BERNHEIM, Françoise, 1912-1943, demeurant 81 rue de Lille, Paris (7è), étudiante, assistante de Sylvia Beach à la librairie Shakespeare and Co. Bénévole à l’U.G.I.F., elle est arrêtée le 30 juillet 1943 à la sortie de l’U.G.I.F. et déportée le 2 septembre 1943 par le convoi 59.
Journal : 23 juillet 1942, 24 juillet 1942, 10 octobre 1943, 27 octobre 1943, 30 octobre 1943, 1 novembre 1943, 13 novembre 1943, 29 novembre 1943, 6 décembre 1943, 4 février 1944
BERR, Simone, 1917-1971, demeurant au 47, boulevard Beauséjour, Paris(16è). Fille posthume du frère jumeau de Raymond Berr, Maxime (1888-1917), et de Claire née Schwob d’Héricourt (1890-1961). Cousine germaine d’Hélène.
Journal : 9 mai 1942, 10 juin 1942, 14 juin 1942, 24 juin 1942, 8 octobre 1942
BERTHE voir Zysman, Berthe
Journal : 11 octobre 1942, 18 octobre 1942, 24 octobre 1942
BESSE, Jacques, 1921-1999, poète, compositeur, ami de Sartre pour lequel il écrit la musique de scène de sa pièce Les Mouches. Ami de Jean Morawiecki chez qui Hélène le rencontre.
Journal : 18 novembre 1942
BIEDER, Rousie « Rose » née Grushow à New-York, 1905-1974, demeurant au 9, faubourg Saint-Denis, Paris (10è). Epouse de Joseph Bieder (1899-1942), dentiste, raflé le 12 décembre 1941 lors de la rafle dite des Notables et déporté le 27 mars 1942 par le premier convoi de déportation. Rose reste avec leurs 8 enfants : Sarah (1925-2005), Marie (1926-2004), Paulette (1929-2004), Claude (1930-2008), Renée, Albert (1937-2009) et les jumelles Jacqueline, Evelyne probablement nées en 1941. Dans son livre Dans les Pas d’Hélène Berr (p.57), Mariette Job cite une lettre qu’Albert Biéder lui a envoyée en 2008 et dans laquelle il témoigne de l’aide que toute la famille Berr a apportée à la sienne. L’aînée des enfants, qu’Albert nomme Simone dans sa lettre, a notamment pu suivre une formation de sténodactylo grâce aux Berr et à être embauchée par Kuhlmann pendant la guerre.
Journal : 18 juillet 1942, 22 octobre 1942, 24 janvier 1944
BLAESS, Madeleine, 1918-2003, demeurant 320, rue St Jacques, Paris (5ème), étudiante anglaise à la Sorbonne et amie d’Hélène.
Journal : 29 septembre 1942
BLOCH, Alice née Basch, 1891-1944, demeurant 56, rue de Monceau, Paris (8è), sœur d’Eugène Basch, femme de René Gaston Bloch, mère de Gilbert Bloch. Elle est arrêtée à Grenoble puis déportée sous le nom Alice Blondel née Baschet le 7 mars 1944 par le convoi 69.
Journal : 14 février 1944, 15 février 1944
BLOCH, Edmond, 1884-1975, demeurant au 78, rue de Rivoli, Paris (4è), avocat parisien, blessé pendant la première guerre mondiale, décoré de la Croix de Guerre avec palme. Arrêté en août 1941 et interné à Drancy dont il est libéré en novembre 1942. De nouveau arrêté le 12 octobre 1943, il est interné au camp de la gare d’Austerlitz en tant que conjoint d’aryen, sa femme, Isabelle Moulier-Bloch (1883-1973), étant catholique. Il est libéré le 18 août 1944.
Journal : 10 octobre 1943, 16 novembre 1943
BLOCH, Edouard (erreur de transcription) voir Bloch, Edmond
Journal : 16 novembre 1943
*Erreur de transcription : Hélène a écrit Edmond

BLOCH, Gilbert, 1920-1944, fils d’Alice et René Bloch, ami d’enfance d’Hélène, amoureux de Denise Berr, diplômé de Polytechnique, membre du maquis du Vabre sous l’alias Lieutenant Patrick, tué par les Allemands le 8 août 1944.
Journal : 14 février 1944
BLOCH, Gilberte née Liewer,1893-1962, demeurant 73, quai d’Orsay, Paris (7è), femme de Jean André Bloch. Elle avait fait des études de médecine mais n’a jamais exercé pour élever ses 4 enfants.
Journal : 22 septembre 1942
BLOCH, Giselle, 1920-2014, demeurant 73, quai d’Orsay, Paris (7è), amie d’Hélène, fille de Gilberte et Jean André Bloch, avec sa sœur Claude (1924-2016), elle retrouve leur frère Thierry (1921-1994) à Grenoble. Leur petite sœur Agnès (1928-2006) les rejoint un peu plus tard.
Journal : 9 juillet 1942
BLOCH, Jean André, 1884-1942, demeurant 73, quai d’Orsay, Paris (7è), collectionneur d’art, Croix de Guerre de la Première Guerre Mondiale, arrêté le 12 décembre 1941 lors de « la rafle des personnalités », déporté le 23 septembre 1942 par le convoi 36.
Journal : 5 juillet 1942, 23 septembre 1942
BLOCH, Julie « Aline » née Bloch, 1909-1943, demeurant au 19, rue Lagrange, Paris (5è). «Lisette» est une erreur de transcription. Hélène a écrit «Linette», qui devait être un diminutif d’Aline. Aline Bloch était mariée à Léopold Bloch (1902-1983). Secrétaire à l’U.G.I.F., arrêtée le 30 juillet 1943 avec ses collègues et déportée par le convoi 59 du 2 septembre 1943.
Journal : 6 décembre 1943
BLOCH, Lisette (erreur de transcription) voir Bloch, Julie « Aline »
Journal : 6 décembre 1943
*Erreur de transcription : Hélène a écrit Linette

BLOCH, Yves, 1917-1935, fils d’Alice et René Bloch, frère de Gilbert Bloch.
Journal : 14 février 1944
BLOND, les
Journal : 16 octobre 1943
BLUM, Françoise, 1917-2013, demeurant au 36, rue de Tocqueville, Paris (17è), nièce de Léon Blum, fille de Georges Blum (1877-1943) et Germaine Winter (1886-1944). Elle épouse Roger Nordmann (1917-2006) le 13 juin 1942. Alors que son père meurt accidentellement le 4 avril 1943, sa mère est arrêtée par les Allemands et déportée sans retour le 20 mai 1944 par le convoi 74. Françoise devient chercheure à l’institut Pasteur.
Journal : 23 mai 1942
BOKANOWSKI Arlette née Davids, 1902-1943, demeurant 97, rue de Prony, Paris (17è), femme de Jean Bokanowski, déportée avec ses deux enfants, François (1941-1943) et Marie (1943-1943), le 20 novembre 1943 par le convoi 62.
Journal : 12 novembre 1943
BOKANOWSKI, Jean, 1910-1943, demeurant 97, rue de Prony, Paris (17è), fils de Maurice Bokanowski (1879-1928) ministre du Commerce et de l’Industrie et frère de Michel Maurice-Bokanowski, futur ministre. Avocat à la cour, déporté le 7 octobre 1943 par le convoi 60.
Journal : 12 novembre 1943
BOISSERIE, M. Ami de la famille Berr.
Journal : 29 avril 1942, 18 juin 1942, 3 juillet 1942
BOISSIERE, M. (erreur de transcription) voir Boisserie, M.
Journal : 29 avril 1942
* Erreur de transcription : Hélène a écrit Mr. Boisserie

BONNE-MAMAN, voir Rodrigues-Ely, Berthe. Grand-mère maternelle d’Hélène Berr.
BOSC, Etudiant à la Sorbonne.
Journal : 9 juin 1942
BOUCHER, M.
Journal : 19 juillet 1942
BOUDOT-LAMOTTE, Madeleine, 1917- ?, sœur du photographe, traducteur et lecteur au comité de lecture chez Gallimard Emmanuel Boudot-Lamotte (1908-1981), secrétaire de Gaston Gallimard, amie de Josette Perquel.
Journal : 8 septembre 1942
BOUILLAT, Mme.
Journal : 9 juin 1942
BOUTELLEAU, André, voir Bay, André
BOUTELLEAU, Jacques, 1884-1968, écrivain dont le nom de plume est Jacques Chardonne, éditeur à la tête des éditions Stock, ardent pétainiste, accusé de collaborationnisme à la Libération et interdit de publication jusqu’en 1946 lorsqu’il bénéficie d’un non-lieu. Par son second mariage avec l’écrivaine Camille Belguise (1894-1980), il est le beau-père d’André Bay.
Journal : 8 septembre 1942
BOUTEVILLE, Annick (erreur d’orthographe) voir Boutteville, Annick
BOUTTEVILLE, Annick, née en 1924, demeurant au 47, rue de Bellechasse, Paris (7è), fille de Roger Boutteville (1892-1975), ingénieur des Ponts et Chaussées, PDG de la Société Alsacienne de Constructions Mécaniques, et de Germaine née Maréchal (1892-1976). Elle épouse Joseph Szilber de Szilberesky (1924-2008) le 31 octobre 1949 à Paris.
Journal : 6 avril 1942, 30 avril 1942 (ou Annie Léauté), 3 mai 1942, 27 juin 1942, 15 novembre 1942, 31 octobre 1943
BREANT, Paulette, camarade d’Hélène à La Sorbonne.
Journal : 4 juin 1942
BREYNAERT, Jacques, 1915-1998, demeurant probablement au 143, avenue de Suffren, Paris (7è), fils de François Breynaert,1881-1962, ancien élève de Polytechnique et de l’Ecole des Mines, vice-président de la Compagnie des phosphates et chemins de fers de Gafsa (Tunisie). Jacques étudie à H.E.C. et deviendra directeur commercial chez Saint-Gobain. Ami avec qui Hélène fait de la musique.
Journal : 19 avril 1942, 26 avril 1942, 3 mai 1942, 4 juillet 1942, 13 août 1942, 22 août 1942, 27 août 1942, 17 septembre 1942, 25 octobre 1942, 23 novembre 1942, 17 octobre 1943, 10 janvier 1944
BREYNAERT, Marguerite, 1919-1957, demeurant probablement au 143, avenue de Suffren, Paris (7è), fille de François Breynaert,1881-1962, ancien élève de Polytechnique et de l’Ecole des Mines, vice-président de la Compagnie des phosphates et chemins de fers de Gafsa (Tunisie). Sœur de Jacques Breynaert.
Journal : 26 avril 1942, 22 août 1942
BROCARD, les. Amis de la famille Berr.
Journal : 18 juin 1942
C
C.S., Jean, voir Cahen-Salvador, Jean
Journal : 7 décembre 1943
CAHEN, Marthe née Netter, 1890-1943, demeurant au 42, rue de Paradis, Paris (10è). Veuve de Gabriel Francfort (1879-1915), mort sur le front, et de Raphaël Cahen (1888-1937). Collègue d’Hélène à l’UGIF, elle est arrêtée le 30 juillet 1943 à la sortie du bureau et déportée le 2 septembre 1943 par le convoi 59. Ses deux neveux, Daniel Bloch né en 1923 et Gilbert Bloch né 1926, sont probablement les neveux auxquels Hélène fait référence dans son journal le 22 septembre 1942. Les deux jeunes hommes ont été déportés par le convoi 58.
Journal : 22 septembre 1942, 13 novembre 1943
CAHEN, Thérèse, 1897-1944, demeurant au 5, rue Granville, Saint-Mandé (Val-de-Marne), petite-cousine du côté maternel de Denise et Gérard Mantoux, pianiste, surveillante générale de nuit au centre Guy-Patin, témoin de la rafle par des agents de la police judiciaire le 10 février 1943, puis directrice de la maison d’enfants de Saint-Mandé. Elle est arrêtée et déportée avec les enfants le 31 juillet 1944 par le convoi 77.
Journal : 9 novembre 1943
CAHEN-SALVADOR, Jean, 1908-1995, membre du Conseil d’Etat, suspendu par les Statuts des Juifs. Arrêté à Carcassonne où il s’est réfugié, il est interné au camp de Drancy en septembre 1943 où il participe au creusement d’un tunnel clandestin. Déporté par le convoi 62, parti le 20 novembre 1943, il sera l’un des 19 hommes qui s’en sont évadés.
Journal : 7 décembre 1943
CAHN, Denise, 1908-1944, demeurant au 4, rue Turgot, Paris (9è). Divorcée de Gaston Lévy (1901-1989). Membre de l’UGIF, elle est arrêtée une première fois et envoyée à Drancy le 27 janvier 1944. Elle en est libérée, évitant in extremis la déportation par le convoi 67. Employée à l’école Lucien de Hirsch, elle y est arrêtée le 22 juillet 1944 puis déportée par le convoi 77 du 31 juillet 1944.
Journal : 15 février 1944
CAILLE, Gérard. Il s’agit probablement de Gérard Caillet, 1920-1999, demeurant au 89, rue de Monceau, Paris (8è). Fils d’André Caillet, 1892-1973, médecin et Suzanne née Isidor, 1892-1975. Il devient historien, traducteur et écrivain. En 1942, il épouse Françoise Landowski, 1917-2002, pianiste et artiste peintre.
Journal : 15 juin 1942
CANLORBE, les. Il s’agit de Nicole Canlorbe, 1914- 2004, Catherine Canlorbe, 1916-2011, et leur mère Simone Canlorbe, demeurant au 16, rue Franklin, Paris (16è). Nicole est allée au cours Boutet de Monvel avec Françoise Bernheim. Simone a caché André Bernheim après sa libération de Drancy. Nicole est la marraine de la nièce de Françoise Bernheim, Deanna Willmott. Elle a épousé Charles Thellier de Poncheville,1912- 1945, en 1937. Le couple vivait à Lille mais s’est installé à Paris pendant l’Occupation. Résistant, Charles est déporté et meurt le 3 mai 1945 lors du bombardement accidentel du Cap Arcona par les Anglais.
Journal : 6 décembre 1943
CARCASSONE, Suzanne née Léobold dit Léopold, 1904-1943, demeurant 40, rue Condorcet, Paris (9è). Arrêtée avec son mari Emile, 1893-1943, et leur fils Michel, 1932-1943, internés à Drancy le 9 décembre 1943 et déportés par le convoi 63 parti le 17 décembre 1943.
Journal : 11 janvier 1944
CARP. Voir Carpentier
Journal : 24 janvier 1944
CARPENTIER, M. et Mme. Concierges des établissement Kuhlmann situés au 11, rue de la Baume, Paris (8è), ils semblent participer aux efforts de l’Entraide Temporaire en accueillant ponctuellement des enfants juifs.
Journal : 25 juin 1942, 21 juillet 1942, 24 janvier 1944
CASOAR, pseudonyme de Robert Donoff, 1912-1944. Délégué par les Eclaireurs Israélites de France comme commissaire provincial à Lyon en 1940, il organise des passages clandestins en Espagne et fabrique de faux papiers pour des personnes traquées par la Gestapo. En 1943, il est nommé directeur du bureau de l’UGIF à Chambéry. Sa femme, Nelly née Weyl (1911-1944) , et lui sont arrêtés en janvier 1944, internés à Drancy avant d’être déportés par le convoi 67 du 3 février 1944.
Journal : 2 septembre 1942, 16 septembre 1942
CASTIER, Jules, 1888-1956, traducteur de Jane Austen, Aldous Huxley, Rudyard Kipling et Oscar Wilde.
Journal : 17 janvier 1944
CATHERINE
Journal : 28 octobre 1943
CATIN, M. erreur de transcription voir Castier, Jules
Journal : 17 janvier 1944
*Erreur de transcription : Hélène a écrit Mr. Castier

CAZAMIAN, Louis, 1877-1965, demeurant 11, rue Monticelli, Paris (14è), né à Saint-Denis de la Réunion, spécialiste de la littérature anglaise, professeur d’Hélène à La Sorbonne.
Journal : 16 avril 1942, 19 juillet 1942, 15 octobre 1942, 12 novembre 1942, 20 novembre 1942, 14 octobre 1943, 4 novembre 1943, 12 novembre 1943, 13 janvier 1944
CAZAMIAN, Marguerite, 1918-1997, demeurant 11, rue Monticelli, Paris (14è), fille de Louis Cazamian et de Madeleine Louise Antoinette née Clédat,1884-1979. Elle est agrégée d’Anglais en 1940.
Journal : 9 juin 1942
CECILE, voir Cerisier, Cécile
CERF, Aimée née Herse, 1883-1943, demeurant avant la guerre au 52, rue d’Hauteville. Réfugiée dans le village de Sainte-Marie près de Saint-Nazaire avec son mari, sa fille Simone et sa petite-fille Betty en 1940. Ils sont tous les quatre raflés le 17 juillet 1942. Alors que Simone et son père Léon sont mis dans le convoi 8, le 20 juillet 1942, Aimée et Betty sont envoyées au camp de La Lande près de Tours. Elles sont ensuite transférées à Drancy puis à Beaune-la-Rolande avant d’être ramenées à Drancy le 12 juillet 1943. Elles sont déportées par le convoi 60 du 7 octobre 1943 et gazées à leur arrivée.
Journal : 11 janvier 1944
CERF, Léon, 1882-1942, demeurant avant la guerre au 52, rue d’Hauteville. Réfugié dans le village de Sainte-Marie près de Saint-Nazaire avec sa femme, sa fille Simone et sa petite-fille Betty en 1940. Ils sont tous les quatre raflés le 17 juillet 1942. Alors que Simone et lui sont déportés par le même convoi 8 du 20 juillet 1942, il fait partie des personnes descendues à Drancy. Simone meurt quelques semaines après son arrivée à Auschwitz. Léon est à son tour déporté par le convoi 35. De leur côté, Betty et sa grand-mère sont envoyées au camp de La Lande près de Tours, puis à Drancy pour être transférées à Beaune-la-Rolande et enfin de retour à Drancy le 12 juillet 1943. Elles sont déportées par le convoi 60 du 7 octobre 1943 et gazées à leur arrivée.
Journal : 11 janvier 1944
CERISIER, Cécile, 1895- ?, domestique des Bernheim au 81, rue de Lille, Paris (7è).
Journal : 30 octobre 1943, 6 décembre 1943
CH., Mlle, voir Chevalley-Sabatier, Lucie
CHARDONNE, Jacques, nom de plume de Jacques Boutelleau. Voir Boutelleau, Jacques.
CHARLES voir Roth, Charles
Journal : 7 novembre 1943, 14 novembre 1943
CHEVALLEY-SABATIER, Lucie, 1882-1979, fille du théologien protestant Auguste Sabatier, présidente du Service Social d’Aide aux Emigrants, elle participe à la création de l’Entraide Temporaire. Reconnue Juste parmi les nations en 1993.
Journal : 14 novembre 1943
CHEVRY. Il s’agit probablement de Pierre Chevry, 1894-1944, polytechnicien, chimiste et directeur de l’usine Kuhlmann de Paimboeuf (Loire-Atlantique). Recruté par le réseau Alexandre des Forces Françaises Combattantes, il assure des missions de renseignement sur l’industrie chimique et protège ses employés du S.T.O. Arrêté le 25 février 1944 par les Allemands, il est déporté à Mauthausen le 6 avril d’où il ne revient pas.
Journal : 22 septembre 1942
CHILD, Winnifred, 1883- ?, gouvernante anglaise d’Hélène, rentrée en Angleterre en 1940.
Journal : 24 juin 1942, 13 novembre 1943
CLAUDE, voir Lyon-Caen, Claude née Gaston-Mayer
Journal : 28 avril 1942
CLAUDINE, voir Schneider, Claudine
Journal : 24 avril 1942, 31 mai 1942, 9 juin 1942, 18 juin 1942
Journal : 24 avril 1942, 31 mai 1942, 9 juin 1942, 18 juin 1942
CLERE, Jacques. S’agit-il de Jacques Clère,1920-2000, futur égyptologue qui a rédigé l’article sur Gustave Lefèbvre – père de Jean-Paul Lefèbvre et futur beau-père de Nicole Schneider – dans l’annuaire de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes (1960) ? Ami d’Hélène.
Journal : 7 avril 1942, 8 avril 1942
COCHET, Mlle. Etudiante à la Sorbonne, amie de Vivi Lafon.
Journal : 9 juin 1942
COHEN, Joseph,1876-1976, grand-rabbin de Bordeaux.
Journal : 13 janvier 1944
COHEN, Mme. Il s’agit probablement d’un lapsus voir Cahen, Thérèse
Journal : 9 novembre 1943
COHN, Mme.
Journal : 20 septembre 1942
COLLOMP, PAUL,1885-1943, spécialiste de l’Egypte hellénistique, professeur en papyrologie et Grec à l’université de Strasbourg qui se replie à Clermont-Ferrand dès 1939 pour échapper à l’occupant. Membre du réseau Action du BCRA, il est assassiné lors de la rafle menée par la Gestapo contre les résistants le 25 novembre 1943. Il est l’un des professeurs de Jacques Berr.
Journal : 7 décembre 1943
CREMIEUX, Marie « Georgette » née Parmentier, 1907-2004, demeurant 22, rue Fourcroy, Paris (16è), seconde épouse de Gaston Moïse Crémieux, 1891-1942, avocat à la cour de Paris, arrêté en août 1941, interné à Drancy, où il occupe un poste de chef de service, puis déporté de Beaune-la-Rolande par le convoi 5 du 28 juin 1942.
Journal : 11 octobre 1943, 1 novembre 1943, 13 novembre 1943, 29 novembre 1943
CRUSSARD, Charlie, 1916-2008, demeurant 6, place du Panthéon, Paris (5è). Fils de Louis Crussard (1876-1959), professeur de l’Ecole des Mines de Nancy et vice-président du Conseil Général des Mines, et de Marguerite née Friedel (1890-1982. Soupirant d’Hélène quand ils étaient plus jeune. Elève de l’Ecole Polytechnique (1935) et d’ingénieur de recherche à l’école des Mines de Paris (1941-1943), il en devient directeur du centre de recherches métallurgiques de 1943 à 1952. Il est directeur scientifique de Péchiney (1963-1972) puis de Péchiney-Ugine-Kuhlmann (1972-1979). Il épouse Françoise Descours, 1922-2019, en 1947.
Journal : 19 juillet 1942
D
D. Mlle voir Desouches, Nadine
DANIEL voir Schwartz, Daniel dans « La famille d’Hélène »
DANIELLE voir Schwartz, Danielle
Journal : 27 décembre 1943, 24 janvier 1944, 31 janvier 1944
DAY, Miss. Elle donne des cours particuliers d’anglais à Hélène.
Journal : 7 avril 1942, 28 avril 1942, 23 octobre 1942
DE BRUNHOFF, Françoise, 1918-2010, fille de Jacques de Brunhoff (1888-1973), directeur artistique des Folies-Bergères, nièce du créateur de Babar, Jean de Brunhoff (1899-1937), et de Cosette Vogel née de Brunhoff (1886-1964), première rédactrice en chef du magazine Vogue France, cousine de la résistante Marie-Claude Vaillant-Couturier (1912-1996). Françoise est étudiante à la Sorbonne avec Hélène.
Journal : 24 novembre 1942
DE JESSAY, Francine (erreur de transcription) voir De Jessey, Francine
Journal : 20 mai 1942
*Erreur de transcription : Hélène a écrit de Jessey

DE JESSEY, Francine, 1921-2014, camarade de classe du cours Boutet de Monvel. Elle se marie avec le comte Robert de Lasteyrie du Saillant le 23 juillet 1943.
Journal : 20 mai 1942, 22 mai 1942
DE LA V.
Journal : 6 novembre 1943
DE VIGAN, Monique, 1914-2013, demeurant 47, boulevard Garibaldi, Paris (15è). Amie de Françoise Bernheim. Elle sera bibliothécaire à la Bibliothèque Nationale de France.
Journal : 6 décembre 1943
DEBRE, Olivier, 1920-1999, fils du Dr. Robert Debré, 1882-1978, qui participe au réseau de sauvetage des enfants juifs et transforme le laboratoire de l’hôpital des Enfants-Malades en atelier de faux papiers. Peintre, Olivier est un représentant de l’abstraction lyrique. Ami d’enfance d’Hélène.
Journal : 3 juillet 1942
DECOURT
Journal : 31 mai 1942, 23 septembre 1942
DELATTRE, Ch. (erreur de transcription) voir Delattre, Floris
Journal : 3 juillet 1942
*Erreur de transcription : Hélène a écrit Mr Delattre

DELATTRE, Floris,1880-1950, professeur à la Sorbonne, spécialiste de littérature anglaise, il est aussi l’auteur d’un ouvrage sur Marcel Proust et Henri Bergson. Bergson est l’oncle de l’épouse de Floris Delattre, Henriette née Eisenchitz, laquelle est également la cousine de l’amie d’Hélène, Odile Neuburger.
Journal : 16 avril 1942, 7 mai 1942, 3 juillet 1942, 6 octobre 1942, 12 novembre 1942, 12 novembre 1943
DENISE voir Berr, Denise dans « La famille d’Hélène »
DENISE voir Mannheim, Denise
Journal : 17 juin 1942
DESTOUCHES, Nadine voir Desouches, Nadine
DESOUCHES, Nadine, 1910-1989, pianiste, élève de Nadia Boulanger, professeure de piano chez qui Hélène prend des cours de musique d’ensemble.
Journal : 27 novembre 1942, 5 novembre 1943, 26 novembre 1943, 4 février 1944
DETOEUF, Pierre. Il s’agit peut-être de Pierre Detoeuf, 1890-1962, diplômé de Polytechnique, ingénieur des ponts et chaussées et futur député sous la IVème République, marié à Marie-Thérèse née Dubourg (1898-1989).
Journal : 18 juin 1942, 27 juin 1942
DETRAUX, Mlle. Marthe Detraux, professeure des enfants Berr quand ils étaient petits.
Journal : 4 juin 1942, 26 juin 1942, 10 juillet 1942, 24 juillet 1942, 30 octobre 1943, 13 novembre 1943, 14 novembre 1943, 4 février 1944
Journal : 4 juin 1942, 26 juin 1942, 10 juillet 1942, 24 juillet 1942, 30 octobre 1943, 13 novembre 1943, 14 novembre 1943, 4 février 1944
DIGEON, Les. Voir Digeon, Annie et Digeon, Claude.
Journal : 22 novembre 1942
DIGEON, Annie, 1922-2003, fille de l’angliciste Aurélien Digeon (1884-1960), sœur de Claude Digeon, étudiante à la Sorbonne, elle épouse l’angliciste Sylvère Monod (1921-2006), le 9 novembre 1943.
Journal : 9 juin 1942, 3 juillet 1942, 30 octobre 1943, 10 novembre 1943
DIGEON, CLAUDE, 1920-2008, frère d’Annie, Normalien (1941) et agrégé en lettres (1946), professeur, spécialiste de la littérature française du XIXème siècle et de la littérature comparée.
Journal : 22 novembre 1942
DOUDOU voir Wajnryb, Edouard
Journal : 28 octobre 1943, 17 novembre 1943, 1er février 1944
DREYFUS, Georges,1878-1957, demeurant 10, rue Margueritte, Paris (17è), avocat à la cour d’appel, frère de Robert Dreyfus et de Suzanne Weill-Raynal, cousin germain de Raymond Berr. Arrêté en décembre 1941 lors de « la rafle des notables », interné au camp de Royallieu à Compiègne et relâché 3 mois plus tard.
Journal : 10 octobre 1943, 17 octobre 1943, 31 janvier 1944, 14 février 1944
DREYFUS, Mme. Peut-être la sténodactylo du service Prisonniers, Colis et Secours Juridique qui apparaît sur la liste du personnel du Service Social 5 de l’UGIF.
Journal : 28 octobre 1943
DREYFUS, Robert, 1879-1943, demeurant 10, rue Margueritte, Paris (17è), conseiller à la cour de cassation, frère de Georges Dreyfus et de Suzanne Weill-Raynal, cousin germain de Raymond Berr. Arrêté en décembre 1941 lors de « la rafle des notables », interné au camp de Royallieu à Compiègne et relâché 3 mois plus tard.
Journal : 18 juillet 1942, 10 octobre 1943, 12 octobre 1943, 31 janvier 1944
DUC, Mme.
Journal : 29 juin 1942
DUCHEMIN, René-Paul, 1875-1953, demeurant au 1, rue de Nevers, Paris (6è), président de l’Union des Industries Chimique, président de la Confédération Générale de la Production Française ainsi que président des Etablissements Kuhlmann (devenus Péchiney), il négocie la libération de Raymond Berr en 1942. A la libération, ses relations avec les autorités allemandes seront critiquées.
Journal : 24 juin 1942, 2 juillet 1942, 3 juillet 1942, 19 juillet 1942, 22 juillet 1942, 21 septembre 1942, 22 septembre 1942
DUCHEMIN, Mme. Née Jenny « Mathilde » Illaire, 1872-1958, demeurant au 1, rue de Nevers, Paris (6è), épouse de René-Paul Duchemin, président des Etablissements Kuhlmann.
Journal : 21 septembre 1942, 29 novembre 1943
DUCRET, Monique. Il s’agit peut–être de Monique Ducret, 1917-1990, née au 42 rue Louis-Blanc, Paris (10è) dont le père, Gilbert Ducret, 1874-1956, était employé à la Préfecture de Police. Etudiante à La Sorbonne avec Hélène.
Journal : 9 juin 1942, 3 juillet 1942, 18 juillet 1942
DUMURGIER. Etudiant à la Sorbonne avec Hélène.
Journal : 9 juin 1942
E
EBRARD, Jean, 1883-1971, et Bernadette née de Champeaux, 1997-1983, demeurant au 5, avenue Elisée-Reclus, Paris (7è), voisins des Berr. Hélène va téléphoner chez eux lorsque les Juifs ne sont plus autorisés à posséder de poste téléphonique.
Journal : 6 décembre 1943
EDITH voir Weill-Raynal, Edith
Journal : 31 janvier 1944
EISSEN, M. il s’agit peut-être de Bernard Eissen, 1893-1945, demeurant au 34, rue Scheffer, Paris (16è), industriel et employé de la société automobile Matford. Père d’Alain Eissen (1919-2001) camarade de classe d’Hélène et Odile Neuburger au cours Montet de Bouvel. Alain était le petit-fils de Maurice Eissen-Piat, 1865-1944, industriel, vice-président des industries métallurgiques et minières.
Journal : 22 juillet 1942
EMMELINE voir Weill-Raynal, Emmeline née en 1921, jumelle de Marianne Weill-Raynal.
Journal : 6 juillet 1942, 31 janvier 1944
ESCARPIT, Robert, 1918-2000, élève de l’Ecole normale supérieure, il obtient l’agrégation d’anglais en 1942. Dans les années 50, il devient Professeur de littérature comparée à l’Université de Bordeaux. Denise Dupont, 1920-2015, avec laquelle Hélène le rencontre dans les escaliers de la Sorbonne, devient sa femme le 22 août 1942.
Journal : 15 avril 1942, 16 avril 1942
F
FAUQUE, Jeanne. Femme à qui Hélène et Denise Berr donnent des cours particuliers d’anglais.
Journal : 11 juin 1942, 18 juin 1942, 6 juillet 1942, 9 juillet 1942, 21 Juillet 1942
FAVART, Mme.
Journal : 23 septembre 1942
FELDMANN, Suzanne, 1917-1943, demeurant au 9, rue Surcouf, Paris (7è). Secrétaire à l’UGIF rue de la Bienfaisance. Arrêtée sur son lieu de travail avec ses collègues, internée à Drancy puis déportée par le convoi 59 du 2 septembre 1943.
Journal : 21 août 1942
FERREYRA, Germaine, 1892-1944, demeurant au 34, rue Henri-IV, Bordeaux. Directrice du 8ème Bureau de Bienfaisance de la municipalité de Bordeaux avant la guerre, en juillet 1942 elle devient déléguée de l’UGIF dans la même ville. Elle se suicide le 20 décembre 1943 devant les policiers venus l’arrêter pendant une rafle qui a fait 132 victimes juives.
Journal : 13 janvier 1944
FRANCK, Mme. Probablement membre d’un des bureaux de l’UGIF.
Journal : 29 juillet 1942
FRANCOIS voir Job, François dans « La famille d’Hélène »
FRANCOISE voir (1) Bernheim, Françoise (2) Masse, Françoise (3) Pineau, Françoise (4) Woog, Françoise
(1) Bernheim, Françoise
Journal : 10 octobre 1943, 27 octobre 1943, 30 octobre 1943, 1 novembre 1943, 13 novembre 1943, 29 novembre 1943, 6 décembre 1943, 4 février 1944
(2) Masse, Françoise
Journal : 28 avril 1942, 8 juin 1942, 14 juin 1942, 18 juin 1942, 20 juin 1942, 9 juillet 1942, 18 juillet 1942, 22 novembre 1942
(3) Pineau, Françoise
Journal : 19 juillet 1942 et peut–être 31 janvier 1944
(4). Woog, Françoise
Journal : 23 octobre 1943 et peut-être 31 janvier 1944
FREIDINE, Jacob dit Jacques, 1914-1961, demeurant au 18, rue du Roi-de-Sicile, Paris (4è). Employé à l’orphelinat du centre UGIF 71 à La Varenne-Saint-Hilaire, il est arrêté le 20 août 1941 et interné à Drancy puis transféré au centre UGIF 75 à Orly le 8 janvier 1943. Il est interné une nouvelle fois à Drancy le 27 janvier 1944 avant d’être de nouveau envoyé à l’orphelinat de La Varenne. Le 23 juillet 1944, lors de la rafle organisée par Aloïs Brunner, il y est arrêté avec les enfants. Déporté par le convoi 77 du 31 juillet 1944, il sera libéré par les troupes soviétiques le 27 janvier 1945 et rapatrié en France en juin.
Journal : 15 février 1944
FROSSARD. Il s’agit probablement de Joseph Frossard,1879-1955, ou de Louis Frossard, 1886-1973, frères, tous deux diplômés de l’École nationale supérieure de chimie de Mulhouse et à la tête de l’administration des Etablissements Kuhlmann dont la collaboration économique avec les Allemands sera sévèrement critiquée à la Libération.
Journal : 22 septembre 1942
FUIDINE (erreur de transcription) voir Freidine, Jacob dit Jacques
Journal : 15 février 1944
*Erreur de transcription : Hélène a écrit Freidine

G
GAETTI, Max, compositeur. Il dirigera la chorale des Petits Chanteurs de Vincennes. Ami de Jean Morawiecki.
Journal : 18 novembre 1942
GEISMAN, M. voir Geissmann, Raymond
GEISSMANN, Raymond, 1913- ?, avocat avant la guerre. Membre de l’UGIF de Paris avant de devenir directeur de l’UGIF de Lyon en 1943. Après la guerre, il gère le Comité d’assistance aux réfugiés (CAR), organisation juive de secours créée en 1936 pour venir en aide aux réfugiés juifs d’Europe centrale et participe à la création du Comité juif d’action sociale et de reconstruction (COJASOR) EN 1945. Son témoignage recueilli par les Klarsfeld en 1971 permettra la réouverture du dossier de Klaus Barbie.
Journal : 20 septembre 1942
GEORGES voir Dreyfus, Georges
Journal : 10 octobre 1943, 17 octobre 1943, 31 janvier 1944
GERARD voir Lyon-Caen, Gérard
Journal : 8 avril 1942, 11 avril 1942, 15 avril 1942, 16 avril 1942, 20 avril 1942, 25 avril 1942, 28 avril 1942, 29 avril 1942, 4 mai 1942, 9 mai 1942, 21 mai 1942, 1er juin 1942, 11 juin 1942, 16 juin 1942, 18 juin 1942, 27 juin 1942, 29 juin 1942 , 3 juillet 1942, 6 juillet 1942, 9 juillet 1942, 18 juillet 1942, 27 juillet 1942, 5 août 1942
Pour les deux entrées suivantes, il pourrait plutôt s’agir de Gérard Mantoux comme le laisse penser la correspondance entre Hélène et Odile Neuburger :
Journal : 10 janvier 1944, 17 janvier 1944
GERARD, le petit voir Portalier, Gérald
Journal : 24 janvier 1944
GIBELIN, Mme. Etudiante à la Sorbonne.
Journal : 19 octobre 1943
GILBERTE voir Léauté, Gilberte
Journal : 8 août 1942
GILBERT voir Bloch, Gilbert
Journal : 14 février 1944
GISELE/GISELLE voir Bloch, Gisèle
Journal : 9 juillet 1942
GOETSCHEL, Jacques, 1906-1943, demeurant au 47, rue de Miromesnil, Paris (8è). Imprimeur de profession. Membre de l’UGIF. Le 30 mars 1943, il épouse Agnès Franquinet (1908-2001) alias Mlle Fontaine, membre du réseau « Cahors-Asturies ». Elle est arrêtée devant chez elle le 20 août 1943, internée à Fresnes puis Compiègne avant d’être déportée à Ravensbrück le 31 janvier 1944. Elle en revient en 1945. Jacques est arrêté lors de la rafle de la rue de la Bienfaisance le 30 juillet 1943. Il est déporté par le convoi 59 du 2 septembre 1943.
Journal : 13 novembre 1943
GRIFFIN, Eileen, 1921-2005, fille de Herbert Norris Griffin et Olympe Castagné (1881-1942), demeurant au 65, rue de Lagny, Paris (20ème). Etudiante à la Sorbonne.
Journal : 7 septembre 1942
GUILLAUME, Jeanine. S’agit-il de Jeanine Guillaume, 1904-1997, épouse de Jacques Bassompierre Sewrin (1903-1982) dont le père architecte, Joseph Bassompierre Sewrin (1871-1950), a participé à la construction de la Butte Rouge à Châtenay Malabry ?
Journal : 28 octobre 1943, 13 novembre 1943
H
HALPERIN, Vladimir / Wladimir, 1921-1995, demeurant 10, rue Copernic, Paris(16è), fils de Salomon Halperin et Anna née de Gunzburg. Ses parents s’enfuient de Russie en 1917 et s’installent à Wiesbaden (Allemagne) où il naît. La famille s’installe à Paris en 1923. Ami d’enfance et prétendant d’Hélène qu’elle surnomme Cheval dans ses lettres à Odile. En 1940, la famille part en zone libre avant de s’installer en Suisse en 1943. Historien, directeur de l’ORT mondial dès 1943. Son frère jumeau, Jean (1921-2012) est l’un des derniers penseurs juifs contemporains membres de l’École de pensée juive de Paris,
Journal : 21 mai 1942, 11 juin 1942
HARAUD. Portier des établissements Kuhlmann situés au 11, rue de la Baume, Paris (8è).
Journal : 24 juin 1942
HELENE. Domestique des Berr
Journal : 11 octobre 1943, 27 octobre 1943
HENRI, nom de code que Raymond Berr utilise dans ses lettres de Drancy pour parler de lui-même.
Journal : Mercredi matin, 22 juillet
HENRIOT, Nadine. Probablement Nadine née Labey, 1915-2009, amie d’enfance de Françoise Bernheim. Sœur d’Yves Labey dont Hélène parle dans sa lettre à Odile Neuburger datée du 2 août 1937. Nadine divorce en 1945 et se remarie en 1946 avec Pierre Francfort (1908-1998), diplomate. C’est sous ce nom que la nièce de Françoise Bernheim, Françoise Findlay née Willmott, se souvient de la femme qui a accompagné en train son grand-père, André Bernheim, jusqu’à Verney-Voltaire afin qu’il se réfugie en Suisse.
Journal : 6 novembre 1943, 29 novembre 1943, 6 décembre 1943
HERBAULT, Mlle. Probablement Antoinette Herbault, 1900-1994, professeure de piano, répétitrice de Marguerite Long et de Jean Doyen au Conservatoire de Paris.
Journal : 25 octobre 1942
HERBERT
Journal : 23 août 1942
HOCHBERG, Monique née le 15 janvier 1941 à Mouthiers (Charente). Fille de Noach (Norbert) Hochberg (1888-1942) et Hindla « Rose » née Weiss ou Bier (1907-1942). Avant la guerre, la famille est établie à Metz où sont nés Jacques (1925-1942) et Henri (1932). La famille compte également une fille aînée Betty née le 11 octobre 1923. En 1941, ils déménagent vers Angoulême, à Mouthiers-sur-Boëme où naît Monique. Norbert et Rose sont arrêtés et déportés le 4 novembre 1942 par le convoi 40. Les deux plus jeunes enfants sont confiés à l’UGIF : Henri au centre Secrétan et Monique à la pouponnière de Neuilly. Monique et ses frères sont déportés dans le convoi 77 du 31 juillet 1944. En 1953, une demande de recherches a été déposée par Betty Gefeller née Hochberg. Elle vivait à Geissen en Allemagne.
Journal : mardi 9 novembre 1943
HORVILLEUR, Thérèse née Garfunkel, 1900-1943, demeurant au 127, rue de Longchamp, Paris (16è). Divorcée de Louis Horvilleur (1896-1950). Mère de Francis Horvilleur né en 1923. Assistante sociale, elle intègre le personnel de l’UGIF en tant que chef du service des internés en charge notamment des enfants isolés. . Elle est raflée avec ses collègues, dont Françoise Bernheim, sur son lieu de travail le 30 juillet 1943. Déportée par le convoi 59 parti de Drancy le 2 septembre 1943.
Journal : 22 juillet 1942, 23 juillet 1942, 22 septembre 1942, 13 novembre 1943
HUCHON, Mme. Professeure de thème oral à la Sorbonne.
Journal : 5 novembre 1943
HUDELO, André, 1895-1978, chef de clinique ophtalmologique aux Quinze-Vingt. Médecin d’Hélène.
Journal : [7] juillet 1942
HUP, M., Mme. Jardinier et domestique de la propriété des Berr à Aubergenville.
Journal : 29 juin 1942, 22 juillet 1942
I
IBALIN, Etudiant à la Sorbonne.
Journal : 9 juin 1942
ILIOVICI. Il s’agit de Guy Iliovici, 1878-1942, né en Roumanie, Chevalier de la Légion d’Honneur, marié à Gabrielle née Trénel, 1888-1942, demeurant 12 rue Emile Féguet, Paris (14è). Gabrielle Iliovici est la cousine de Daniel Schwartz, mari d’Yvonne Berr. Le couple et leur fille Nicole née en 1925 sont arrêtés en août 1942. La mère et la fille sont déportées de Drancy par le convoi 35 du 21 septembre 1942. Guy Iliovici est déporté 2 jours plus tard de Beaune-la-Rolande par le convoi 36.
Journal : 31 août 1942
ISSERLIS, Tamara, 1918-1942, demeurant au 10, rue de Buzenval, Saint-Cloud, externe en médecine, elle est tenue de rester à Paris alors que sa famille se réfugie à Nice. Arrêtée le 8 juin 1942 pour avoir porté un ruban tricolore sous son étoile jaune, elle est internée aux Tourelles puis à Drancy. Malgré l’intervention du Dr. Robert Debré, son directeur de thèse, elle est déportée le 22 juin 1942 par le convoi 3. Amie de Jean Morawiecki.
Journal : 18 juillet 1942
ITIC, Léa, née à Paris le 11 mai 1923. Domiciliée au 125, boulevard Roger-Salengro, Noisy-le-Sec (Seine-St-Denis) avec ses parents, Isic né en Roumanie en 1889, et Marie née Berdah en Tunisie en 1899, ainsi que ses frère et sœurs, Bernard né en 1924, Suzanne née en 1926 et Paulette née en 1927. Secrétaire au service Assistance Sociale de l’UGIF rue de la Bienfaisance. Toute la famille est arrêtée le 19 octobre 1943, internée à Drancy avant d’être déportée par le convoi 64 du 7 décembre 1943. Aucun n’est revenu. Au domicile des Itic se trouvaient le neveu de Léa, Henri Clarka qui avait 6 ans, et deux cousins Marcel Landau, 17 ans, et sa sœur Marcelle, 12 ans. Ayant échappé à l’arrestation parce qu’ils ne portaient pas le nom de Itic, les deux garçons ont été cachés par le fiancé de Léa, Joseph Gautier (1917-2007), et Marcelle a été accueillie par les voisins, M. et Mme Fonce. En 2003, Joseph Gautier et ses parents, Alice et Joseph, ont été reconnus Juste parmi les Nations.
Journal : 28 octobre 1943
J
JACOBSON, M. et Mme
Journal : 9 juillet 1942
JACQUES voir Berr, Jacques dans « La famille d’Hélène »
JACUBOWICZ, Paul, 1938-1944, né à Strasbourg et demeurant 9, rue Marquereau, Tours. Son père, Max Jacubowitz, est prisonnier de guerre. Sa mère, Rose née Kluger (1914-1942), est arrêtée à Angers puis déportée par le convoi 8 du 20 juillet 1942. Les grands-parents paternels, Léon (1887-19420 et Gitla (1881-1942), sont déportés de Drancy par le convoi 45 du 11 novembre 1942. L’enfant est confié à l’UGIF. Dans les registres intitulés «Neuilly» du fonds Hélène Berr, il est noté que la tante de l’enfant, Mme Schartenberg, est en contact régulier avec le personnel de l’UGIF. Paul est parmi les enfants raflés du centre de la Varennes le 22 juillet 1944. Il fera partie du dernier convoi, le 77, parti le 31 juillet 1944.
Journal : 15 février 1944
JACUBOWICZ, Michel et Yvette, jumeaux nés en 1939 dont les parents sont Abram Jakubowicz (1902-1968) et Fajga-Liba (Fanny) née Dancyger (1905-1975). La famille habite au 17, impasse Saumon, Paris (20è). L’impasse a aujourd’hui disparu. Pendant la guerre, la famille compte 9 enfants : Odette (née en 1930), Simon (né en 1932), Monique (née en 1934), Jeannine (née en 1936), Paulette (née en 1937), Yvette et Michel (nés en 1939), Maurice (né en 1941), Robert (né en 1943). Nicole est née après la guerre, en 1947. Parents et enfants ont survécu ayant miraculeusement échappé à la rafle du Vel’ d’Hiv puis celle du 4 février 1944. C’est après cette dernière que la mère décide de faire cacher ses enfants. Les jumeaux seront ainsi confiés à Neuilly avant d’être placés dans une famille à Margency (Val-d’Oise).
Journal : 15 février 1944
JAS
Journal : 21 avril 1942
JEAN voir Schneider, Jean
Journal : 24 avril 1942, 31 mai 1942, 4 juin 1942, 9 juin 1942, 18 juin 1942
JEAN | J.M. voir Morawiecki, Jean
JEANINE
Journal : 11 janvier 1944
JEAN-PAUL voir Lefebvre, Jean-Paul
Journal : 21 mai 1942, 24 mai 1942, 4 juin 1942, 9 juin 1942, 15 juin 1942 , 29 juin 1942, 3 juillet 1942 , 1er août 1942, 12 septembre 1942, 13 septembre 1942, 19 octobre 1942
JOB, François, 1918-2006, polytechnicien. Il épouse Denise Berr le 11 août 1943. Père de Mariette Job, éditrice du journal d’Hélène.
JOB, Nicole, 1916-1991, sœur de François Job et grande amie de Denise Berr. Elle a une soeur jumelle, Jacqueline.
Journal : 7 avril 1942, 8 avril 1942, 18 octobre 1942
JOSE voir KLAJMINC, Marie-José
Journal : 16 septembre 1942, 18 septembre 1942
JOSETTE voir Perquel, Josette
Journal : 8 septembre 1942, 29 septembre 1942, 27 octobre 1942, 13 janvier 1944
JOURDAN, Mme voir Jourdan-Morhange, Hélène
JOURDAN-MORHANGE, Hélène née Morhange, 1888-1961, surnommée Moune. Pendant la guerre, elle partage son temps entre son appartement parisien situé au 19, rue Théodore-de-Banville, Paris (17è) et sa maison située au Hameau du Jardin, Les Mesnuls près de Montfort-l’Amaury. Epouse du peintre Jacques Jean Raoul Jourdan (1880-1916) qui meurt à Verdun en 1916. Dans les années 20, elle rencontre le peintre Luc-Albert Moreau (1882-1948) qu’elle épouse en 1946. Grande violoniste, amie de Ravel qui lui dédie des sonates pour piano et violon, elle crée des œuvres de Satie. Amie de Colette qui préface son livre Ravel et nous paru en 1945 et qui sera son témoin de mariage en 1946. Après que des rhumatismes l’obligent à interrompre sa carrière de virtuose, elle se tourne vers la critique musicale sur les conseils de l’écrivaine. Professeure de violon d’Hélène. Sa mère, Louise Berr, est une cousine éloignée de Raymond Berr.
Journal : 4 juin 1942, 28 juillet 1942, 30 septembre 1942, 17 novembre 1942, 27 novembre 1942, 4 février 1944
K
KAHN, André ou Dédé (erreur d’orthographe) voir KANE, André
Journal : 27 octobre 1943, 2 Novembre 1943, 31 janvier 1944
KAHN, Mme (erreur d’orthographe) voir Cahn, Denise
Journal : 15 février 1944
KANE, André, 1939-1944, né à Saint-Quentin (Aisne). Avant son arrestation, la famille demeurait au 40, rue des Glatiniers, Saint-Quentin (Aisne). Le père, Abram né en 1903, est déporté par le convoi 12 du 29 juillet 1942. Sa femme. Golda née Szapszowicz en 1906, est séparée de ses trois enfants au camp de Pithiviers pour être déportée par le convoi 26 du 31 août 1942. L’aîné de ses enfants, Leib né en 1929 est déporté le 4 novembre 1942 par le convoi 40 tandis que les deux plus jeunes, André et Renée, née en 1932, sont confiés à des foyers de l’UGIF, respectivement de la pension Zysman à la Varennes et au foyer de Saint-Mandé. Dans la nuit du 21 au 22 juillet 1944, sur les ordres d’Aloïs Brunner, des SS arrêtent les enfants des foyers de l’UGIF. Au total 250 enfants, dont les petits Kane, sont raflés, internés à Drancy et déportés le 31 juillet 1944 par le convoi 77. Ils sont gazés à leur arrivée à Auschwitz-Birkenau.
Journal : 27 octobre 1943, 2 novembre 1943, 31 janvier 1944
KATZ, Armand, 1895-1943, demeurant au 19, bis rue Legendre, Paris (17è). Secrétaire Général de l’UGIF. Interné à Drancy le 28 novembre 1943, il est déporté par le convoi 64 du 7 décembre 1943.
Journal : 6 juillet 1942, 9 juillet 1942, 20 septembre 1942, 22 novembre 1942
KATZ, Paulette née Francfort, 1899-1943, demeurant au 19, bis rue Legendre, Paris (17è). Internée à Drancy le 28 novembre 1943, elle est déportée par le convoi 64 du 7 décembre 1943.
Journal : 18 juillet 1942, 22 juillet 1942, 23 juillet 1942, 28 juillet 1942, 29 juillet 1942, 20 septembre 1942, 22 septembre 1942
KEBER voir Keter (erreur de transcription)
Journal : 28 octobre 1943
*Erreur de trancription : Hélène a écrit Keter

KETER prisonnier interné à la grande caserne de Saint-Denis devenue Frontstalag 220 et destinés aux civils alliés britanniques, américains et des pays du Commonwealth. Il est l’un des «filleuls» d’Hélène qui leur écrit et leur rend visite comme elle l’explique dans ses lettres à Odile Neuburger.
Journal : 28 octobre 1943
KEUCHELIEVITZ, Denise voir KOUCHELEVITZ, Denise
Journal : 19 juillet 1942
KLAJMINC, Marie-José, 1928-1943, née à Bruxelles (Belgique). Son père, Bernard Klajminc (né en 1901), est arrêté en août 1942 à Besançon, interné à Pithiviers puis Drancy. Il est déporté par le convoi 34 du 18 septembre 1942. Sa femme, Berthe, est arrêtée en septembre 1942 et déportée sous un faux-nom. Leurs enfants, Marie-José et Henri (1932-1943), sont confiés au centre Guy-Patin de l’UGIF en tant qu’enfants « bloqués ». Victimes de la rafle du 10 février 1943, les deux enfants sont déportés le lendemain par le convoi 47 parti de Drancy. Seul le père revient de déportation. Son uniforme rayé est visible au USHMM de Washington, DC.
Journal : 16 septembre 1942, 18 septembre 1942
KLOTZ, Adrien, 1875-1943, commerçant dans l’industrie automobile, et sa femme Marthe née Zivy, 1885-1943, demeurant au 93, rue Paul-Doumer, Paris (16è). Réfugiés au château de la Houssière à Varennes (Indre-et-Loire) avec leurs deux filles et leur gendre : Denise, 1909-1943, née au Mexique, divorcée de Georges Jacob et demeurant au 27, avenue Mac-Mahon, Paris (17è) en 1943, et Suzanne, 1910-1943, née au Mexique, demeurant au 18 rue de Chazelles, Paris (17è), épouse de René Marx (1904-1943). Toute la famille est arrêtée, internée au camp de Drancy avant d’être déportée par le convoi 58 parti le 31 juillet 1943.
Journal : 15 février 1944
KOHN, Georges,1885-1974, demeurant au 71, boulevard Saint-Michel, Paris (5è), ingénieur de l’Ecole Centrale, marié à Georgina Brown (1880-1961) et converti au protestantisme. Arrêté lors de « la rafle des notables » du 12 décembre 1941, il est interné au camp de Compiègne puis à Drancy dont il devient le chef de camp. En tant que conjoint d’aryenne, le 30 octobre 1943, il est transféré au camp annexe de Drancy, Austerlitz. En février 1944, il est à nouveau transféré dans un camp annexe de Drancy, Lévitan, d’où il s’échappe le 6 juin 1944. Il a consigné son expérience dans un journal en deux parties Compiègne 12 décembre 1941 – 19 mars 1943 et Drancy 19 mars 1943 – 3 septembre 1943
Journal : 16 novembre 1943
KOHN, M. voir Kohn, Georges
Journal : 16 novembre 1943
KOUCHELEVITZ, Denise, 1922-2007, demeurant au 39, rue de la Chapelle, Paris (18è), est la fille de Mordechaï (Max) Kuschlewitz et d’Esther née Mouschkat ((1901-1947). Elle a un frère Ignace Robert (1928- 2023). La famille se sépare pour échapper à la rafle du Vel’ d’Hiv. Esther et les enfants se cachent dans la région nîmoise. Max est arrêté alors qu’il tentait de traverser la ligne de démarcation vers Bordeaux. Après avoir été interné aux camps de Mérignac puis de Drancy, il est déporté le 31/08/1942 par le convoi 36. Ce qu’Hélène ne savait probablement pas le 19 juillet 1942 est que Denise et Robert sont les cousins d’Edouard Wajnryb.
Journal : 19 juillet 1942
L
L. voir Loiselet, Robert
Journal : 14 février 1944
LAFON, Vivi. Etudiante à la Sorbonne et amie d’Hélène.
Journal : 20 avril 1942, 4 juin 1942, 9 juin 1942
LANDRE, Louis, 1898-1972, demeurant au 97, avenue Denfert-Rochereau, Paris (14è). Agrégé d’Anglais et professeur à la Sorbonne.
Journal : 3 juillet 1942
LAURE
Journal : 13 septembre 1942
LAVENU, Mme. Etudiante ou employée de la Sorbonne.
Journal : 28 octobre 1943
LEA voir Itic, Léa
Journal : 28 octobre 1943
LEAUTE, Anne, 1918-2019 fille d’André Léauté, 1882-1966, ancien élève de Polytechnique et de l’Ecole des Mines, titulaire de la chaire de physique à Polytechnique à partir de 1936. Jusqu’en 1936 au moins, la famille demeure au 1, rue du Maréchal-Harispe, Paris (7è) à quelques pas de la résidence des Berr. La famille déménage ensuite au 5, rue des Ursulines, Paris (5è). Lisette fréquente le cours Boutet de Monvel comme Hélène. Elle épouse Jean Guigan, 1917-1992, le 28 décembre 1945.
Journal : 11 juin 1942, 27 juillet 1942, 12 août 1942, 6 octobre 1942, 7 octobre 1942*, 14 octobre 1943, 27 octobre 1943, 24 janvier 1944
*Erreur de transcription : le 7 octobre 1942, Hélène a écrit Annie et non Annick

LEAUTE, Emma née Tisserand, 1885-1975, épouse d’André Léauté, 1882-1966, mère d’Anne, Gilberte, Lisette et Jacques, 1916-1994, juriste. Agrégé des facultés de droit, directeur de l’Institut de criminologie de Paris (1972-1985) et avocat à la Cour d’appel de Paris.
Journal : 9 juillet 1942
LEAUTE, Gilberte, 1920-1972, fille d’André Léauté, 1882-1966, ancien élève de Polytechnique et de l’Ecole des Mines, titulaire de la chaire de physique à Polytechnique à partir de 1936. Jusqu’en 1936 au moins, la famille demeure au 1, rue du Maréchal-Harispe, Paris (7è) à quelques pas de la résidence des Berr. La famille déménage ensuite au 5, rue des Ursulines, Paris (5è). Lisette fréquente le cours Boutet de Monvel comme Hélène. Elle épouse Jean du Bois de Montulé, 1906-1966, le 14 octobre 1960.
Journal : 27 juillet 1942, 8 août 1942, 12 août 1942, 6 octobre 1942, 14 octobre 1943, 27 octobre 1943, 24 janvier 1944
LEAUTE, Lisette, 1921-2017, née à Lausanne, fille d’André Léauté, 1882-1966, ancien élève de Polytechnique et de l’Ecole des Mines, titulaire de la chaire de physique à Polytechnique à partir de 1936. Jusqu’en 1936 au moins, la famille demeure au 1, rue du Maréchal-Harispe, Paris (7è) à quelques pas de la résidence des Berr. La famille déménage ensuite au 5, rue des Ursulines, Paris (5è). Lisette fréquente le cours Boutet de Monvel comme Hélène. Elle épouse Stéphane Pavie, 1921-2017, le 5 février 1944 et devient magistrate.
Journal : 19 avril 1942, 27 juillet 1942, 12 août 1942, 6 octobre 1942, 14 octobre 1943, 27 octobre 1943, 24 janvier 1944
LEAUTE, Mme. Voir Léauté, Emma
Journal : 9 juillet 1942
LEFEBVRE, Jean-Paul, 1921-1982, fils de l’égyptologue Gustave Lefebvre (1879-1957) et étudiant à la Sorbonne. Fiancé de Nicole Schneider, cousine germaine d’Hélène, qu’il épouse en février 1945.
Journal : 21 mai 1942, 24 mai 1942, 4 juin 1942, 9 juin 1942, 15 juin 1942, 29 juin 1942, 3 juillet 1942, 24 juillet 1942, 1er août 1942, 12 septembre 1942, 13 septembre 1942, 19 octobre 1942, 22 novembre 1942, 25 août 1943, 30 octobre 1943, 13 décembre 1943, 17 janvier 1944
LEFSCHETZ, Emmanuel, 1898- 1982, demeurant au 41, rue des Martyrs, Paris (9è). Né à Téhéran de parents russes, il arrive en France à l’âge de 6 ans. Grand blessé de la première Guerre Mondiale. Commissaire des EIF (Eclaireurs Israélites de France) avant la guerre. En réponse à la rafle du Vel d’Hiv, il constitue la Sixième-EIF qui prend en charge les enfants dont les parents ont été arrêtés. Un réseau de fabrication de faux-papiers et de placement d’enfants, en province, dans des familles non-juives se développe aussi sous son initiative .Il est le père de Denise épouse Weill, 1926- 2015, qui était monitrice au centre de l’UGIF de la rue Vauquelin. Absente cette nuit-là, elle échappe à la rafle du 21-22 juillet 1944.
Journal : 20 juillet 1942, 27 juillet 1942, 31 décembre 1943
LEGAST, les. Il s’agit probablement de Georges Legast qui, d’après le Journal Officiel du 9 mai 1942, est directeur d’usine à Loos-lez-Lille où se trouve l’usine Kuhlmann.
Journal : 27 juin 1942
LEGRAND. Un des fils d’Yves Legrand, 1888-1966, et d’Alice née Maréchal, 1890-1967, dont la sœur a épousé Roger Boutteville. Le couple a 6 fils tous diplômés de Polytechnique. La lettre qu’Hélène écrit à Odile le 26 mai 1943 indique qu’il s’agit de Jean-Claude 1919-2022.
Journal : 27 juin 1942, 11 juillet 1942
LEHMANN, Cécile, 1921-1943, demeurant au 10, rue Sadi-Carnot, Meaux (Seine-et-Marne), étudiante à la Sorbonne dont Hélène est proche. Son père, Joseph Lehmann (1885-1941) est mort au camp de Pithiviers. Son frère Michel est déporté le 13 février 1943 par le convoi 48. A son tour, elle est déportée de Drancy par le convoi 57 parti le 18 juillet 1943.
Journal : 4 juin 1942, 26 juin 1942, 6 juillet 1942, 20 août 1942, 22 novembre 1942
LEHMANN, Mme voir Lehmann, Suzanne née May
Journal : 7 décembre 1943
LEHMANN, Suzanne née May, 1898 – ? demeurant au 10, rue Sadi-Carnot, Meaux (Seine-et-Marne), mère de Cécile Lehmann. Mariée à Joseph Lehmann (1885-1942), marchande de chevaux et de bestiaux à Meaux. Interné au camp de Pithiviers le 21 décembre 1941, Joseph est hospitalisé le 14 mai 1942 et décède le lendemain. Comme sa fille Cécile, son fils, Michel (1924-1944), meurt en déportation. Seuls deux fils sont toujours vivants sa la Libération : Pierre né en 1919 et André né en 1920.
Journal : 7 décembre 1943
LEMAIRE, M.
Journal : 29 juillet 1942
LEMERLE. Probablement Jacqueline Lemerle 1921-2007, demeurant 99, rue de Courcelles, Paris (17è). Fille de Paul Lemerle (1887-1976) et Anne-Marie née Thirouin (1889-1980). Camarade de classe d’Hélène au cours Boutet de Monvel. Elle épouse Bernard Lévêque (1921-2006), également camarade d’Hélène, en 1947.
Journal : 22 mai 1942
LEROY, Claude, 1919-2019, demeurant 6bis rue de l’Abbaye, Paris (6è). Fils du célèbre architecte Fernand Leroy (1894-1965) et d’Hélène née Genevoix (1887-1977). Diplômé de l’Ecole Centrale Paris en 1942. Ami d’enfance d’Hélène.
Journal : 8 juin 1942, 6 juillet 1942
LESIEUR, Mlle. Sage-femme qui a accompagné les Berr à Blois pendant l’Exode. Elle y a assisté Yvonne pour l’accouchement de Maxime Schwartz, le 1er juin 1940. En 1944, elle assistera clandestinement Denise pour l’accouchement de son premier enfant, Nadine, après que la clinique privée dans laquelle elle s’était inscrite lui indique ne plus pouvoir la recevoir car elle est juive.
Journal : 24 juin 1942
LEVEN, Emile, 1856-1932, frère de la grand-mère maternelle d’Hèlène, Berthe Rodrigues-Ely (Bonne Maman). Hélène l’appelle Oncle Emile.
Journal : 28 novembre 1943
LEVY, M. voir Lévy, Paul-Louis
Journal : 20 septembre 1942, 15 octobre 1942, 18 novembre 1942
LEVY, Mme. voir Lévy, Marguerite
Journal : 3 mai 1942, 4 juin 1942, 18 juin 1942, 24 juin 1942, 26 juin 1942, 27 juin 1942, 2 juillet 1942, 6 juillet 1942, 12 juillet 1942, 29 juillet 1942, 15 août 1942, 22 septembre 1942, 22 novembre 1942
LEVY, Irène née Weill, 1907-1943, mariée à David Hector Lévy (1898-1943), domiciliés au 40, rue Rochechouart, Paris (9è). Ils ont deux enfants, Gérard né le 17 mars 1939 et Michèle née le 28 avril 1943. La famille est arrêtée le 14 décembre 1943 et déportée le 17 décembre 1943 par le convoi 63.
Journal : Mardi soir, 11 janvier 1944
LEVY, Marguerite, née Halff,1894-1982, demeurant au 2, rue du Maréchal-Harispe, Paris (7è), femme de Paul-Louis Lévy. Pendant l’internement de son mari, elle avait probablement emménagé chez sa mère qui habitait à l’étage en-dessous des Berr. Une fois M. Lévy libéré de Drancy, le couple semble s’être installé avenue Elisée-Reclus.
Journal : 3 mai 1942, 4 juin 1942, 18 juin 1942, 24 juin 1942, 26 juin 1942, 27 juin 1942, 2 juillet 1942, 6 juillet 1942, 12 juillet 1942, 29 juillet 1942, 15 août 1942, 22 septembre 1942, 22 novembre 1942
LEVY, Paul-Louis,1886-1963, demeurant au 2, rue du Maréchal-Harispe, Paris (7è), ingénieur au corps des mines, interné à Compiègne puis à Drancy d’où il est libéré le 12 octobre 1942. Sa femme, Marguerite, et lui sont amis et voisins de la famille Berr. Après sa libération, le couple s’installe chez la mère de Mme Lévy qui habite l’étage en-dessous des Berr.
Journal : 27 juillet 1942, 20 septembre 1942, 15 octobre 1942 , 18 novembre 1942, 22 novembre 1942
LOB, Mme. Il s’agit de l’assistante de Mme Milhaud, Hélène Löb, née Nersum, 1899-1966, demeurant 95 rue de Courcelles, Paris (17è). Elle est mariée au Dr Henri Löb (1893-1989) et a une fille, Monique (1924-2022). D’après Danielle Kupecek, Monique a exercé comme surveillante au sénatorium de Trélon où des enfants juifs étaient cachés. Nous retrouvons les noms d’Henri et Monique dans les registres de Drancy, au 8 octobre 1943, sous de faux noms : Henri Loubier et Monique Labiche. Au verso de leurs fiches de Drancy, il est inscrit qu’ils ont été libérés le 22 octobre 1944. Cette date tardive pourrait indiquer qu’ils ont été soupçonnés de Collaboration à cause de leurs liens avec l’UGIF à la Libération.
Journal : 11 octobre 1943
LOCH, Geneviève voir LOSCHE, Geneviève
Journal : 11 novembre 1942
LOEWE, Mme voir Loewe-Lyon, Simone.
Journal : 15 février 1944
LOEWE-LYON, Simone, médecin pour enfants. Chef de service à l’UGIF, responsable de la pouponnière de Neuilly. En juillet 1942, elle se porte volontaire avec, entre autres, le Dr Alfred Milhaud pour assurer la prise en charge médicale de ses coreligionnaires enfermés dans le Vélodrome d’Hiver en juillet 1942. Après la guerre, elle pratiquera toujours, 80, rue de la Boissière, Paris (16è).
Journal : 15 février 1944
LOISELET, Robert. Ami des Berr chez qui Raymond et Antoinette vont dormir à partir de février 1944.
Journal : 22 septembre 1942, 22 décembre 1943, 14 février 1944
LOSCHE, Geneviève, proche de Molinié par l’intermédiaire duquel Hélène la rencontre. Après la guerre, elle rentre chez les Bénédictins au Saulchoir avec Molinié.
Journal : 11 novembre 1942
LOUISE voir Ortcatberro, Louise
Journal : 24 juin 1942, 29 juin 1942, 15 octobre 1942
LYON-CAEN, Claude née Gaston-Mayer, 1909-1943, demeurant 3, boulevard Emile-Augier, Paris (16è), femme de François Lyon-Caen, 1905-1944, belle-sœur de Gérard Lyon-Caen. Elle meurt prématurément en janvier 1943 laissant 3 jeunes enfants – Arnaud, Dominique et Pierre – dont s’occuperont ses beaux-parents, Léon et Germaine Lyon-Caen. Sa mère, Fanny Levylier (1888-1944), et le second époux de celle-ci, André Haarbleicher (1873-1944), meurent en déportation. François Lyon-Caen était avocat au Conseil d’Etat et à la Cours de cassation. Il est arrêté lors de la « rafle des notables » le 21 août 1941 en même temps que son oncle Pierre Masse. A Drancy, il est le secrétaire de l’assistante sociale Annette Monod. Libéré de Drancy en février 1942, il devient chef du service juridique de l’UGIF. De nouveau arrêté le 24 août 1943, il est déporté par le même convoi 59, parti le 2 septembre 1943, que Françoise Bernheim. Avant sa déportation, il remet une lettre à l’attention de ses trois enfants orphelins. Arnaud (1930-2011) sera avocat au Conseil d’Etat et à la Cour de Cassation, Pierre (1939-) avocat général près la Cour de Cassation et membre fondateur du syndicat de la magistrature.
Journal : 28 avril 1942
LYON-CAEN, Georges, 1921-1944, fils de Léon et Germaine Lyon-Caen, frère de Gérard. Parachutiste des Forces Françaises Libre, il meurt le 24 août 1944.
Journal : 16 avril 1942
LYON-CAEN, Gérard, 1919-2004, fiancé d’Hélène, parti à Londres dès 1940 puis à Alger rejoindre les Forces Libres. Il est le seul survivant d’une fratrie de quatre. En 1945, il soutient une thèse de doctorat sur les spoliations. En 1947, il est agrégé de Droit. Il devient un prestigieux spécialiste du droit du travail et professeur de droit social.
Journal : 8 avril 1942, 11 avril 1942, 15 avril 1942, 16 avril 1942, 20 avril 1942, 25 avril 1942, 28 avril 1942, 29 avril 1942, 4 mai 1942, 9 mai 1942, 21 mai 1942, 1er juin 1942, 11 juin 1942, 16 juin 1942, 18 juin 1942, 27 juin 1942, 29 juin 1942 , 3 juillet 1942, 6 juillet 1942, 9 juillet 1942, 18 juillet 1942, 27 juillet 1942, 5 août 1942
*Le prénom Gérard, les 10 janvier 1944 et 17 janvier 1944, semblerait plutôt faire référence Gérard Mantoux.
LYON-CAEN, Germaine née Masse, 1886-1970, demeurant au 123, rue de Longchamp, Paris (16è), sœur du sénateur Pierre Masse et de Roger Masse. Mère de Gérard, le fiancé d’Hélène. Elle recueille sa nièce Françoise Masse après l’arrestation de Roger Masse en août 1941 puis les trois enfants de son fils François après la mort de sa belle-fille Claude en janvier 1943. En septembre 1943, la famille quitte Paris pour le Bousquet d’Orves puis au Chambon-sur-Lignon. A la Libération, elle apprend la mort de trois de ses quatre fils.
Journal : 28 avril 1942, 3 mai 1942, 18 juin 1942, 15 juillet 1942, 18 juillet 1942
LYON-CAEN, Léon, 1877-1967, demeurant au 123, rue de Longchamp, Paris (16è), père de Gérard, le fiancé d’Hélène. Avocat général à la Cour de Cassation, il jouit d’une réputation de civiliste et participe à de nombreuses réformes. Il est exclu de sa profession par le statut des Juifs en octobre 1940. Dès septembre 1944, il reprend son poste. En avril 1945, il refuse de présider le procès de Pétain au nom de l’impartialité. La guerre lui a pris trois fils : Charles, né en 1910, assassiné par les SS le 22 août 1944, Georges deux jours plus tard et François en déportation.
Journal : 28 avril 1942, 3 mai 1942, 19 juin 1942, 20 juin 1942, 18 juillet 1942
LYON-CAEN, Mme voir Lyon-Caen, Germaine
Journal : 28 avril 1942, 3 mai 1942 , 18 juin 1942, 15 juillet 1942, 18 juillet 1942
LYON-CAEN, M. voir Lyon-Caen, Léon
Journal : 28 avril 1942, 3 mai 1942, 19 juin 1942, 20 juin 1942, 18 juillet 1942
M
M. Mme voir Milhaud, Denise
Journal : 11 octobre 1943, 10 janvier 1944, 24 janvier 1944
M.B. voir Bernheim, André
Journal : 6 décembre 1943, 7 décembre 1943
M. Marie.
Journal : 24 janvier 1944
M.R. voir Reh, Joseph et Suzanne née Weill
Journal : 20 septembre 1942

MAIRE, Alfred, directeur des établissements Kuhlmann à Courrières (Pas-de-Calais). La société de produits chimiques Courrières-Kuhlmann fabriquait du carburant synthétique.
Journal : 22 septembre 1942
MALINSKY, André, 1906-1943, et sa femme Rose née Weissberg en 1906, demeurant au 171, faubourg Poissonnière, Paris (9è). Les époux sont tous les deux médecins et ont 4 enfants : Michel né en 1937, Pierre né en 1939, Geneviève née en 1940 et Catherine née en 1942. André est arrêté le 9 novembre 1943. Tandis qu’elle faisait les valises pour quitter l’appartement, et après avoir confié ses deux fils à des voisins pour être plus tranquille dans ses préparatifs, Rose est arrêtée avec ses filles par la police allemande le 13 novembre 1943. La famille est internée à Drancy avant d’être déportée par le convoi 62 du 20 novembre 1943.
Journal : Dimanche 14 novembre 1943
MANNHEIM, Claude dit Claude Amédée-Mannheim, 1907-1942, demeurant à Toulouse, diplômé de Polytechnique (1926), ingénieur des ponts-et-chaussées.
Journal : 17 juin 1942
MANNHEIM, Denise née Michel-Lévy, 1918-2006, demeurant à Toulouse, épouse de Claude Amédée-Mannheim (1907-1942).
Journal : 17 juin 1942
MANTOUX, Denise, 1912-1986, originaire de Cannes, fille du développeur du test de dépistage sérologique de la tuberculose Charles Mantoux (1877-1947) et de Dora née Hertz (1879-1962). Amie d’enfance d’Hélène. Décoratrice de profession, elle entre dans la Résistance en avril 1942 sous le pseudonyme, entre autres, de Dorine, par l’intermédiaire de Philippe Monod. Tout d’abord, dans un réseau d’évasion de pilotes anglais puis, comme Hélène qui ne le soupçonne peut-être pas, dans celui d’enfants juifs. A la Libération, elle est chargée par le Général de Gaulle de l’encadrement des déportés à l’hôtel Lutetia aux côtés de Marcelle Bidault et Sabine Zlatin. Elle est décorée de l’Ordre de la Libération.
Journal : 14 novembre 1943
MANTOUX, Gérard,1916-2002, originaire de Cannes, fils du développeur du test de dépistage sérologique de la tuberculose Charles Mantoux (1877-1947). Ami d’enfance d’Hélène.
Journal : 14 novembre 1943 et peut-être 10 janvier 1944 et 17 janvier 1944
MARGOT, il s’agit peut-être de la couturière des Berr que mentionne Antoinette Berr dans sa lettre écrite à Drancy le 25 mars 1944.
Journal : 15 juillet 1942, 18 juillet 1942
MARIANNE voir Weill-Raynal, Marianne née en 1921
Journal : 6 juillet 1942, 31 janvier 1944, 14 février 1944, 15 février 1944
MARX, Jean. Pianiste qui jouait chez Hélène Morhange-Jourdan.
Journal : 4 février 1944
MARX, René, 1904-1943, mari de Suzanne Klotz (1910-1943) qu’Hélène a par erreur identifié comme étant le fils Klotz. Réfugié au château de la Houssière à Varennes (Indre-et-Loire) avec Suzanne, ses beaux-parents et sa belle-sœur. Ils sont tous arrêtés puis internés au camp de Drancy avant d’être déportés par le convoi 58 parti le 31 juillet 1943.
Journal : 15 février 1944
MASSE, Françoise, 1920-2005, fille de Roger Masse (1884-1942) et de Suzanne née Bechmann (1887-1927). Nièce du sénateur Pierre Masse. Etant orpheline de mère, après l’internement de son père, elle vit chez Léon et Germaine Lyon-Caen, cette dernière étant sa tante paternelle. Amie proche d’Hélène.
Journal : 16 avril 1942, 26 avril 1942, 28 avril 1942, 3 mai 1942, 8 juin 1942, 12 juin 1942, 14 juin 1942, 18 juin 1942, 20 juin 1942, 29 juin 1942, 3 juillet 1942, 9 juillet 1942, 11 juillet 1942, 18 juillet 1942, 27 juillet 1942, 22 novembre 1942
MASSE, Pierre, 1879-1942, demeurant au 10, avenue Hoche, Paris (8è), Croix de guerre, chevalier de la Légion d’honneur avocat et sénateur de l’Hérault, il vote en faveur des pleins pouvoirs du Maréchal Pétain le 10 juillet 1940. Arrêté le 21 août 1941, il est interné à Compiègne puis à Drancy. Transféré de nouveau à Compiègne puis à la Santé, il est déporté de Drancy par le convoi 39 parti le 30 septembre 1942. Il est l’oncle maternel de Gérard Lyon-Caen et de Françoise Masse.
Journal : 20 septembre 1942
MASSE, Roger, 1884-1942, demeurant au 12, avenue Gourgaud, Paris (17è), ingénieur, arrêté le 12 décembre 1941 lors de « la rafle des notables », interné à Compiègne avec son frère, le sénateur Pierre Masse, transféré à Drancy et de nouveau à Compiègne d’où il est déporté le 5 juin 1942 par le convoi 2. Il est le frère de Germaine Lyon-Caen, la mère de Gérard, ainsi que le père de Françoise Masse.
Journal : 8 juin 1942
MASPETIOL, Roger (1906-1996), mari de Viviane née Berr (1915-1980). Cette dernière est la cousine germaine d’Hélène. Fille de Maxime Berr, jumeau de Raymond Berr et soeur de Simone Berr.
Journal : 18 septembre 1942
MATHEY
Journal : 18 juin 1942, 9 juillet 1942, 30 juillet 1942
MAUDUIT, Mrs. Américaine, veuve d’un Français et lectrice d’Américain à la Sorbonne.
Journal : 28 octobre 1943
MAUDUIT, M.-S. Erreur de transcription voir Mauduit, Mrs.
Journal : 28 octobre 1943
*Erreur de transcription : Hélène a écrit Mrs. Mauduit

MAURICE voir Weill-Raynal, Maurice
Journal : 5 juillet 1942, 31 janvier 1944
MAY, André, 1905-1942, et sa femme Colette May née Baer, 1911-1942, demeurant au 50ter rue de Malte, Paris (11è). Ils tiennent une horlogerie-bijouterie située au 15, boulevard Saint-Martin, Paris (3è). Alors qu’ils tentent de passer en zone libre, ils sont dénoncés par le passeur et arrêtés à la gare d’Austerlitz. Colette supplie les agents de relâcher leurs deux jeunes enfants, Jacques et Annette, qui seront confiés à leurs grands-parents. Internés au camp de Pithiviers puis déportés par le convoi 35 parti de Pithiviers, le 21 septembre 1942.
Journal : 31 août 1942
MAYER, Charles. Probablement le même Dr Charles Mayer mentionné par Georges Kohn dans son « Journal de Drancy : 19 mars 1942 – 3 septembre 1943 » et qui était chef du service médical du camp de Drancy jusqu’au 3 février 1943.
Journal : 18 septembre 1942
MAYER, Marianne née Leven, 1866-1957, sœur de la grand-mère maternelle d’Hélène, Berthe Rodrigues-Ely (Bonne Maman). Hélène l’appelle Tante Marianne.
Journal : 28 novembre 1943, 29 novembre 1943
METHEY Erreur de transcription voir Mathey
Journal : 18 juin 1942

METZGER, Gaston, 1881-1942, demeurant Villa Rose Mousse, allée des Platanes, La Baule (Loire-Atlantique), marié à Laure Metzger née Durlach (1893-1942). Originaire de Strasbourg, mitoyenne de la ligne Maginot, la famille est probablement évacuée après la déclaration de la guerre et s’installe à la Baule. Leur fille Huguette (1921-1942) s’inscrit à la faculté de médecine de Nantes. Gaston, Laure, Huguette et la mère de Laure, Hermance Durlach née Cahn (1870-1951), sont arrêtés le 16 juillet 1942 par la police allemande puis envoyés à St-Nazaire. Embarqués dans le convoi 8 parti d’Angers, le 22 juillet 1942, Gaston et Hermance sont descendus et internés à Drancy tandis que Laure et Huguette restent à bord. Hermance Durlach est plus tard libérée de Drancy.
Journal : 6 septembre 1942, 7 septembre 1942
MILHAUD, Denise née Léon, 1906-2002, demeurant au 106, bd St-Germain, Paris (6è), épouse du Dr Alfred Milhaud, médecin de l’UGIF. Assistante sociale en chef des maisons d’enfants de l’UGIF et à la tête des opérations d’aide et de sauvetage d’enfants juifs menées par le réseau clandestin L’Entraide Temporaire dans lequel la famille Berr s’engage.
Journal : 11 octobre 1943, 10 janvier 1944, 24 janvier 1944
MOITY, Mlle. Membre de l’Institut d’Anglais à la Sorbonne.
Journal : 19 juillet 1942
MOLINIE, André. Ami proche de Jean Morawiecki qui le présente à Hélène. Après la guerre, il rentre chez les Bénédictins au Saulchoir avec Geneviève Losche. Jean Morawiecki en parle avec beaucoup d’affection dans sa correspondance avec Mariette Job.
Journal : 14 mai 1942, 8 juin 1942, 9 juin 1942, 15 juin 1942 , 26 juillet 1942, 10 novembre 1942, 11 novembre 1942 , 18 novembre 1942
MONDOLONI. Etudiant de la Sorbonne, ami de Jean Morawiecki.
Journal : 9 juin 1942, 15 juin 1942, 18 juillet 1942, 7 juillet 1942
MONOD, Jacques, 1920-1981, fils de Gérard Monod (1887-1966), ingénieur des Ponts-et-Chaussées, et Madeleine « Noëmie » née Vautier (1891-1980), demeurant avenue Henri-Martin (16è). Propriétaires du château de Montgardé à Aubergenville. Pendant la guerre, cette famille protestante sauve Cyla Valachman et ses deux enfants, Henri (1925-2020) et Denise, après l’arrestation de Zadoc Valachman en mai 1941.En 2005, ils reçoivent le titre de Juste parmi les Nations. Jacques sera dirigeant de sociétés dans le cinéma.
Journal : 24 mai 1942
MONOD, Sylvère, 1921-2006, spécialiste de littérature anglaise, il devient professeur et traducteur de Charles Dickens en français. Il épouse une amie d’Hélène, Annie Digeon, le 9 novembre 1943.
Journal : 3 juillet 1942
MONSAINGEON, Claude, 1887-1952, demeurant au 5, rue Montfaucon, Paris (6è), infirmière aux Ets Kuhlmann.
Journal : 11 juillet 1942, 18 juillet 1942, 11 août 1942
MORAWIECKI, Jean, 1920-2008, demeurant 13, rue de la Redoute, Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), étudiant à la Sorbonne dont Hélène tombe amoureuse et à qui elle dédie son journal. Elle utilise les initiales J.M. ou le surnom Lancelot du Lac. A partir du 22 septembre 1942, elle s’autorise à écrire Jean. Il quitte Paris le 26 novembre 1942 pour rejoindre les Forces Françaises Libres en Afrique du Nord. Il est arrêté à Pampelune et emprisonné au camp de Miranda où Raymond Berr lui fera parvenir de l’argent. En août 1944, il participera au débarquement de Provence. En 1994, il confie le manuscrit original du journal à Mariette Job, nièce d’Hélène, qui en deviendra l’éditrice et le fera publier.
MORIZET, Lucie, 1922-2014, demeurant au 30, quai de Béthune, Paris (4è). Fille d’André Morizet (1876-1942), Sénateur de la Seine, protestant, socialiste et membre fondateur du PCF et petite-fille du peintre impressionniste, dreyfusard, Edouard Debat-Ponsan. Cousine d’Olivier Debré. Etudiante à l’institut d’Anglais à la Sorbonne. Camarade d’Hélène.
Journal : 8 décembre 1943, 2 décembre 1943
MULLER, M. Il s’agit probablement d’Emile Muller, 1884-1942, demeurant au 87, avenue Henri-Martin, Paris (16è). Technicien en papier d’après les registres de déportation. Marié à Henriette dite Arlette née Benda en 1886. Celle-ci est décédée le 24 avril 1944 dans la commune des Quatre-Routes (Lot) où elle s’était réfugiée. Emile Muller est déporté de Drancy le 22 juin 1942 par le convoi 3.
Journal : 5 juillet 1942
N
N.
Journal : 4 février 1944
NATHAN, Laure née Rodrigues-Ely, 1849-1932, sœur du grand-père maternel d’Hélène, Camille Rodrigues-Ely (1854-1922). Grande amie de Jeanne Weill-Proust, la mère de Marcel Proust.
Journal : 28 novembre 1943
NEISHTAT, Anna, née en 1925, fille de Haïman Neishtat (1891-1942) et de Ryvka née Rykosynska (1891- ?), demeurant au 28, rue St Sébastien, Paris (11è). Haïman est interné à Pithiviers en août 1941 et déporté le 25 juin 1942 par le convoi 4. Sur sa fiche de recensement, tout comme sur son acte décès, il est indiqué qu’il est célibataire. Néanmoins, l’acte de décès sera remis à son épouse le 7 mai 1945. Anna est mère d’un petit garçon, Gabriel Guy, né le 20 avril 1943 à l’hôpital Rothschild. Dans les registres de l’UGIF, il est indiqué qu’elle habite au 19, rue du Dr Potain, Paris (19è). Après la guerre, elle est reconnue pour ses activités dans la Résistance. Dans le recensement de 1946, elle réside avec sa mère et son fils au 45, rue de Montreuil, Paris (11è). Sa profession est assistante sociale. Le 15 mai 1948, elle épouse Abraham Grinberg à Montreuil.
Journal : 11 octobre 1943, 14 octobre 1943, 8 novembre 1943
NEUBURGER, Odile, 1920-1965, demeurant au 1, avenue du Maréchal-Maunoury, Paris. Fille d’Albert Neuburger (1891-1985) et Anna née Baur (1893-1971), nièce d’André Baur et petite-nièce du rabbin Julien Weill Son amitié avec Hélène remonte à leur scolarité au cours Boutet de Monvel. La famille Neuburger s’est réfugiée en zone libre mais Odile prend le risque plusieurs fois de venir voir Hélène lors de ses visites à sa grand-mère Rachel Baur. Leur correspondance de 1934 à 1944 a été publiée en octobre 2022.
Journal : 8 avril 1942, 9 avril 1942, 21 avril 1942, 15 juin 1942, 27 juin 1942, 18 juillet 1942, 27 juillet 1942, 25 août 1943, 27 décembre 1943
NEVEUX, ROBERT, 1904-1969, demeurant au 2, rue Edmond-About, Paris (16è), directeur adjoint aux Ets. Kuhlmann, marié à la fille de Mme Agache, Suzanne Agache (1907-1958). Son frère Jean Neveux (1919-1998) rejoint la LVF puis la Waffen-SS avant de devenir Père Marie-Thibaud à l’abbaye de Citeaux.
Journal : 24 janvier 1944
NICOLE voir (1) Job, Nicole
Journal : 7 avril 1942, 8 avril 1942, 18 octobre 1942
(2) Schneider, Nicole dans « La famille d’Hélène »
NIAISAN, Jacqueline (erreur de transcription) voir Niaison, Jacqueline
Journal : 9 juin 1942
*Erreur de transcription : Hélène a écrit Niaison

NIAISON, Jacqueline, 1920-1988, demeurant au 83, boulevard de la Villette, Paris (10è). Etudiante à l’Institut d’Anglais de la Sorbonne. Elle épouse Maurice Saur (1920-2013) en 1944 et devient professeure d’anglais.
Journal : 9 juin 1942
NORDMANN, Roger, 1917-2006, demeurant au 7-9, boulevard Arago, Paris (13è). Professeur de lettres. Frère de Léon-Maurice Nordmann (1908-1942), membre du réseau du Musée de l’Homme, fusillé au Mont-Valérien. Roger épouse Françoise Blum (1917-2013) le 13 juin 1942.
Journal : 23 mai 1942
NORDMANN, Léon-Maurice, 1908-1942, avocat à la cour d’appel de Paris. Résistant de la première heure, il est à l’origine de la manifestation du 11 novembre 1940 aux Champs-Elysées. Il rejoint ensuite le réseau du Musée de l’Homme ou Groupe Boris-Vildé. Alors qu’il se prépare à rejoindre l’Angleterre, il est arrêté le 13 janvier 1941. Il passe devant un tribunal allemand avec 18 autres membres du réseau. Condamné à mort, il est fusillé le 23 février 1942 au Mont-Valérien aux côtés, entre autres, de Boris Vildé.
Journal : 23 mai 1942
NOSLEY, Maurice, 1915-2015, demeurant au 6, rue des Marronniers, Paris (16è), Polytechnicien (1936), protestant, ami de François Job et Denise Berr. A la demande de cette dernière, il contribue aux efforts de l’Entraide Temporaire en conduisant des enfants juifs dans des familles en Saône-et-Loire et en transmettant l’argent que lui confie Antoinette Berr. Il appartient aussi au réseau Jonque.
Journal : 29 août 1942
O
O., Jean. Probablement Jean Olléon.
Journal : 10 octobre 1943
ODETTE, la petite voir Sternchuss, Odette
Journal : 14 novembre 1943
ODILE voir (1) Neuburger, Odile. (2) Varlet, Odile
(1) Neuburger, Odile
Journal : 8 avril 1942, 9 avril 1942, 21 avril 1942, 15 juin 1942, 27 juin 1942, 18 juillet 1942, 27 juillet 1942, 25 août 1943, 27 décembre 1943
(2) Varlet, Odile
Journal : 19 janvier 1944
OLLEON, Jean, 1906-1977, demeurant au 84, boulevard Malesherbes, Paris (8è). Diplômé de l’Ecole des Mines (1926), ingénieur chez Saint-Gobain et membre du Comité de Vigilance et d’Action pour la Protection de l’Enfance Malheureuse. C’est grâce à lui que le petit André Rosowsky, fils d’un de ses employés Wladimir Rosowsky, échappe à la rafle du Vel d’Hiv. Il le confie à son frère, Pierre (1908-1999) et sa belle-sœur Gisèle née Schär en 1906, qui le cachent dans leur appartement parisien avant de le faire passer en zone libre où André retrouve des tantes maternelles à Pau. Peu de temps après la Libération, il émigre aux Etats-Unis accueilli par une autre de ses tantes maternelles. Il est devenu médecin-chercheur.
Journal : 29 août 1942, 7 septembre 1942, 20 septembre 1942, 10 octobre 1943
ORCATBERRO, Louise, née en 1897. Domestique des Berr.
Journal : 24 juin 1942, 29 juin 1942, 15 octobre 1942
P
P., Mme. Il s’agit peut-être de Mme Pomey
Journal : 13 janvier 1944
PAUL voir Lévy, Paul-Louis
Journal : 27 juillet 1942, 20 septembre 1942, 15 octobre 1942 , 18 novembre 1942, 22 novembre 1942
PAUL, le petit. Voir Jacubowitz, Paul
Journal : 15 février 1944
PEREZ
Journal : 11 août 1942, 1er novembre 1943
PERILHOU, M. et Mme. Il s’agit probablement d’Etienne Périlhou, 1887-1978, et de sa femme Germaine née Desnos, 1895-1985. Ancien élève de l’Ecole Polytechnique, il est PDG des Mines de Béthune. A la libération, il devient PDG des Etablissements Kuhlmann. Commandeur de la Légion d’Honneur, Commandeur de l’Ordre de la Couronne de Belgique, Croix de guerre 14-18 et 39-45.
Journal : 30 avril 1942, 8 juillet 1942, 12 août 1942, 27 août 1942
PERQUEL, Josette, 1917-2011, demeurant au 42, avenue Henri-Martin, Paris (16è). Fille de Jules Perquel, fondateur du journal Le Capital. Sœur de Jacqueline Mesnil-Amar qui a écrit Ceux qui ne dormaient pas : Journal 1944-1946. Agrégative d’anglais à la Sorbonne.
Journal : 8 septembre 1942, 29 septembre 1942, 27 octobre 1942, 13 janvier 1944
PESSON, Mme voir PESSON-DEPRET
Journal : 22 janvier 1944
PESSON-DEPRET, Viola, catholique, épouse du directeur de la banque Morgan, philanthrope, membre du Service social d’aide aux émigrants (SSAE) co-fondé par Lucie Chevallier puis de l’Entraide Temporaire. Elle participe à l’organisation du sauvetage des enfants de l’UGIF.
Journal : 22 janvier 1944
PIERRE voir Schwartz, Pierre
Journal : 27 décembre 1943, 1 février 1944
PINEAU, Françoise, 1918-1997, demeurant au 37, avenue Duquesne, Paris (7è), fille de Louis Pineau (1888-1950) directeur de l’Office National des combustibles liquides, et Suzanne née Bastard (1892-1980). Sœur de Jean Pineau (1921-2009). Les Pineau sont des amis de la famille Berr.
Journal : 07 avril 1942, 08 avril 1942, 12 juin 1942, 27 juin 1942, 06 juillet 1942 , 11 juillet 1942, 18 juillet 1942, 19 juillet 1942, 24 juillet 1942, 20 août 1942, 24 août 1942, 20 septembre 1942, 06 octobre 1942, 22 novembre 1942, 10 novembre 1943 et peut-être 31 janvier 1944
PINEAU, Jean, 1921-2009, demeurant au 37, avenue Duquesne, Paris (7è), frère de Françoise, fils de Louis Pineau (1888-1950) directeur de l’Office National des combustibles liquides, et Suzanne née Bastard (1892-1980). Jean deviendra vice-président- directeur général d’Air Liquide. Les Pineau sont des amis de la famille Berr.
Journal : 07 avril 1942, 08 avril 1942, 09 avril 1942, 16 avril 1942, 08 juin 1942, 12 juin 1942, 14 juin 1942, 15 juin 1942, 27 juin 1942, 03 juillet 1942, 11 juillet 1942, 19 juillet 1942, 24 juillet 1942, 26 juillet 1942, 20 août 1942, 24 août 1942, 30 août 1942, 01 septembre 1942, 06 octobre 1942, 22 novembre 1942, 27 octobre 1943, 10 novembre 1943
PIRONNEAU, Roger, 1920-1942, demeurant au 15, rue Vézelay, Paris (8è), fils du médecin pour enfants Pierre Pironneau (1882-1969). Etudiant en Histoire à l’Institut Catholique, il rejoint dès décembre 1940 le réseau Saint-Jacques, premier réseau de renseignement de la France Libre. Arrêté le 18 août 1941 et condamné à mort le 23 mars 1942 par le tribunal militaire allemand à Paris. Fusillé le 29 juillet 1942 au Mont-Valérien.
Journal : 10 septembre 1942
PONCEY, Mme (erreur de transcription) voir POMEY
Journal : 25 octobre 1942, 10 janvier 1944
*Erreurs de transcription : Hélène a écrit Pomey


POMEY, les. Il s’agit probablement de Jacques Pomey (1897-1971), Polytechnicien, ingénieur des Mines, Chef du service des ateliers de traitement thermique puis directeur de laboratoire des usines Renault, et de sa femme Odette née Baille (1902-1999).
Journal : 25 octobre 1942, 10 janvier 1944
PONS, Emile, 1885-1964. Professeur de littérature médiévale et philologie anglaises à la faculté de Paris. Spécialiste de J. Swift et de la littérature arthurienne.
Journal : 1 juin 1942
PORTALIER, Gérald, 1938-2014. Enfant arrêté au 8 rue de Milan (9ème) avec sa grand-mère Antonia Lehner née Tanszik, le 26 novembre 1943. Libéré de Drancy le 12 janvier 1944 et confié à l’UGIF. Antonia Lehner est déportée le 13 avril 1944 par le convoi 71. Le 2 juillet 1944, Gérald est sorti du centre de Neuilly par Mme Cécile Irwin avec décharge de sa mère, Mme Lehner.
Journal : 13 janvier 1944, 17 janvier 1944, 24 janvier 1944
R
R. voir Reh, Joseph et Suzanne née Weill
Journal : 20 septembre1942

RAPHAEL voir Benderski, Raphaël
Journal : 31 janvier 1944
RECHTMANN. Il s’agit peut-être de REICHMAN ou RICHEMAN, Ophtalmologiste, président de l’Union des Juifs de Pologne, il travaille à la Colonie Scolaire, puis au Comité Amelot, avant de quitter Paris. Selon une lettre de Jacoubovitch consignée dans les archives du YWO, il aurait averti le Comité Amelot de l’arrivée de Dannecker (Source : lamaisondesevres.org)
Journal : 25 octobre 1942
REDON, Dr. Médecin dont le cabinet est situé rue de la Chaise, Paris (7è) chez qui Hélène va se faire soigner le doigt.
Journal : 16 avril 1942, 19 avril 1942, 20 avril 1942, 24 avril 1942, 15 septembre 1942, 2 octobre 1942
REH, Joseph, 1883-1966, et Suzanne née Weill, 1892- 1983, demeurant au 70, avenue de la République, Paris (11è). Photograveur. Interné à Drancy et libéré le 28 juillet 1942.
Journal : 29 juillet 1942, 20 septembre 1942, 07 septembre 1942, 22 octobre 1942
REUGE, Marie-Louise. Etudiante à la Sorbonne qui prépare une thèse sur Lewis Carroll.
Journal : 8 novembre 1943, 10 novembre 1943, 17 janvier 1944
REY, M. voir Reh, Joseph
Journal : 29 juillet 1942
RHEY, Mme voir Reh, Joseph
Journal :7 septembre 1942
ROBERT voir Dreyfus, Robert
Journal : 10 octobre 1943, 12 octobre 1943, 31 janvier 1944
ROBERT-LEVY, Mme voir Robert-Lévy, Sophie née Dreyfus
Journal : 13 novembre 1943, 6 décembre 1943
ROBERT-LEVY, Sophie née Dreyfus, 1898-1943, demeurant au 13, boulevard Voltaire, Paris (11è). Femme de Robert Lévy (1887-1965), elle fait partie du personnel de l’UGIF et sera raflée avec ses collègues à son travail le 30 juillet 1943. Elle est déportée par le convoi 59 parti de Drancy le 2 septembre 1943. Son nom apparaît sur la carte envoyée de Birkenau et reçue par la mère de Thérèse Schwartz.
Journal : 13 novembre 1943, 6 décembre 1943
ROGER voir Maspétiol, Roger
Journal : 18 septembre 1942
ROGER-LEVY, Mme. Il s’agit probablement d’Elise Lévy née Seligmann, 1889-1968, épouse de Roger Lévy (1879-1953), demeurant au 128, boulevard Maurice-Barrès à Neuilly-sur-Seine. Mère d’Alain né en 1913, Monique née en 1917 et Francine née 1920 que doivent fréquenter Hélène Berr et Odile Neuburger comme l’indique l’invitation envoyée par Mme Roger A. Lévy à Odile en 1938. Après la guerre, Roger Lévy fait officiellement changer son nom en Lalonde. L’homme politique Brice Lalonde est leur petit-fils.
Journal : 22 octobre 1942
ROGES, Jean
Journal : 22 novembre 1942
ROSENBERG, M. Il s’agit probablement d’Alexandre Rosenberg, 1896-1942, demeurant au 11 bis, rue du Bois-de-Boulogne, Paris (16è). Réfugié russe, il est interné à Drancy puis déporté par le convoi 7 du 19 juillet 1942. La ressemblance physique avec Raymond Berr pourrait expliquer pourquoi l’agent de la Préfecture de Police lui a donné la cravate de M. Rosenberg par erreur.
Journal : 24 juin 1942
ROSENBERG, Henri, né à Paris le 8 mars 1938. Domicilié au 110, rue de Belleville, Paris (20è). Arrêté avec sa mère Toba dite Rachel Rosenberg (1899-1942) pendant la rafle du Vel d’Hiv, il est interné au camp de Pithiviers le 20 juillet 1942. Il y meurt le lendemain de diphtérie. Sa mère est déportée par le convoi 24 parti de Pithiviers le 26 août 1942.
Journal : lundi 31 août 1942
ROSOVSKY voir ROSOWSKY
Journal : 29 août 1942
ROSOWSKY, Wladimir né en 1901 et Tamara née Raitzyn en 1905, demeurant au 65, avenue de Suffren, Paris (7è). Arrêtés pendant la rafle du Vel’ d’Hiv, ils ont le temps de confier leur fils André, né en 1936, à Jean Olléon, patron de Wladimir, qui le cachera chez son frère Pierre avant d’organiser son passage en zone libre où l’enfant sera réuni à sa famille maternelle à Pau (Pyrénées-Atlantiques). Wladimir et Tamara sont déportés le 27 juillet 1942 par le convoi 11. A la Libération, André émigre aux Etats-Unis accueilli par une autre sœur de Tamara. Il devient chercheur en médecine. La fille d’André, Lisa Rosowsky, est professeure au Massachusetts College of Art and Design à Boston et artiste. L’inspiration de son œuvre est en grande partie la tragédie familiale dont l’arrestation décrite par Hélène dans son journal est le moment originel.
Journal : 29 août 1942
ROTH, Charles né le 29 mars 1934 à Vienne (Autriche). Fils de Bianca, née le 1 mai 1910 et Leopold, né le 7 octobre 1905, à Vienne. La dernière adresse de la famille est 12, rue Monge à Villeurbanne. Ils sont inscrits sur la fiche de Drancy comme ex-Autrichiens, dont la profession est confectionneuse et manoeuvre textile. Les circonstances précédant la déportation des parents, par le convoi 39 parti le 30 septembre 1942, ne sont pas certaines. Ils pourraient avoir été arrêtés alors qu’ils tentaient de passer en Suisse. Après la déportation de ses parents, Charles sera pris en charge par l’UGIF et, en parallèle, l’Entraide Temporaire qui le cachera dans une famille d’accueil. Tout laisse à penser que Charles a survécu.
Journal : 7 novembre 1943, 14 novembre 1943
ROUCHY, M.
Journal : 22 décembre 1943
ROUX, Eliane
Journal : 1 novembre 1943
S
S. voir Schneider, Germaine
Journal : 29 août 1942
SACHS voir Saks, Joseph
SAKS, Joseph, 1884-1944, demeurant au 2, rue Gabriel-Vicaire, Paris (3è). Marié à Jeanne née Dreyfus (1890-1944). Grand rabbin de la synagogue Nazareth, il est arrêté le 6 février 1944 par la Gestapo en revenant d’un enterrement, sous prétexte qu’il se trouvait dans la rue pendant une alerte. Sa femme, Jeanne née Dreyfus (1890-1944), le rejoint à Drancy d’où ils sont déportés par le convoi 68 du 10 février 1944.
Journal : 14 février 1944
SAMUEL, Marguerite née Bloch, 1907-1943, demeurant au 10, rue du Four, Paris (6è). Ingénieure chimiste, mariée à Pierre Samuel (1909-1960), pharmacien. Le couple a deux enfants, Denise née en 1931 et Jean-Pierre né en 1942. Marguerite rejoint l’UGIF afin de faire libérer son mari interné à Drancy. Deux mois après la libération de ce dernier, elle est raflée dans les locaux de l’UGIF le 30 juillet 1943. Elle est déportée par le convoi 60 parti le 7 octobre 1943.
Journal : 28 octobre 1943
SARTORY, Mme
Journal : 27 octobre 1943
SAUR, Maurice, 1920-2013, demeurant au 4, avenue Dorian, Paris (12è). Etudiant à l’Institut d’Anglais de la Sorbonne. Il épouse Françoise Niaison en 1944 et devient professeur d’anglais au lycée Turgot.
Journal : 4 juin 1942, 12 juin 1942
SAVARIT. Etudiant à la Sorbonne. Ami d’Hélène rencontré par l’intermédiaire de Jean Morawiecki.
Journal : 18 novembre 1942, 24 novembre 1942, 24 novembre 1943
SCHNEIDER, Claudine née Simon, 1911-2013, fille de Paul Naphtaly Simon et Cécile née Simon. Femme du cousin germain d’Hélène, Jean Schneider (1911-1965), mère d’Olivier Schneider né en 1934.
Journal : 24 avril 1942, 31 mai 1942, 9 juin 1942, 18 juin 1942
SCHNEIDER, Germaine née Rodrigues-Ely, 1885-1966, demeurant 10, rue Raynouard, Paris (16è), sœur d’Antoinette Berr, mère de Jean (1911-1965), Nicole (1922-2019) et Philippe (1918-2011). Hélène la surnomme « tante Ger »
Journal : 24 juin 1942, 2 juillet 1942, 29 août 1942, 15 septembre 1942, 10 octobre 1943, 13 décembre 1943
SCHNEIDER, Jean, 1911-1965, cousin germain d’Hélène, médecin, frère de Nicole Schneider, mari de Claudine et père d’Olivier Schneider (1934- ?). Il s’engage dans la Résistance.
Journal : 24 avril 1942, 31 mai 1942, 4 juin 1942, 9 juin 1942, 18 juin 1942
SCHNEIDER, Jules, 1872-1966, demeurant 10, rue Raynouard, Paris (16è), ingénieur, père de Nicole et Jean Schneider, oncle par alliance d’Hélène.
Journal : 29 août 1942, 13 décembre 1943
SCHNEIDER, Nicole, 1922-2019, demeurant 10, rue Raynouard, Paris (16è), cousine germaine d’Hélène, fille de tante Ger. A partir de 1942, elle s’engage auprès de l’Entraide Temporaire par l’intermédiaire d’Hélène. Elle devient l’assistante de Denise Milhaud en tenant les registres de comptabilité. Sous le pseudonyme de Nicole Seguin, elle est également chargée d’aller chercher des enfants dans leur famille pour qu’ils soient cachés à la campagne. En février 1945, elle épouse Jean-Paul Lefèbvre (1921-1982), année où elle cesse son activité au sein du réseau.
SCHOUKER, Sarah née Farray-Lévi, 1906-1990, demeurant au 33, rue Poissonnière, Paris (2è). Mariée à Israël « Charles » Schouker (1905-1942), chirurgien-dentiste, arrêté le 12 décembre 1941 lors de la rafle dite des Notables, interné à Compiègne et déporté par le convoi 1 parti le 27 mars 1942. Sarah s’engage auprès de l’UGIF en tant qu’infirmière à Neuilly. Leur fils, Michel, né en 1933, est réfugié à Bordeaux jusqu’à la rafle du 10 janvier 1944 organisée par Maurice Papon. A son arrivée à Drancy, l’enfant est reconnu par son voisin, et père de son meilleur ami, Joseph Deléon. Ce dernier, étant turque musulman, bénéficie d’un statut privilégié dont il fait bénéficier Michel. A la veille d’être déporté par le convoi 68, parti le 10 février 1944, Michel est libéré grâce au courage de Sarah qui s’est présentée à Drancy.
Journal : 11 janvier 1944, 13 janvier 1944
SCHWAB (erreur de transcription pour Schweb et probablement lapsus d’Hélène) voir SCHWED.
Journal : 14 février 1944

SCHWARTZ, Danielle, fille de Léon Schwartz (1899-1942) et Thérèse née Weill (1905-1943).
Journal : 27 décembre 1943, 24 janvier 1944, 31 janvier 1944
SCHWARTZ, Pierre, 1931-2012, fils de Léon Schwartz (1899-1942) et Thérèse née Weill (1905-1943).
Journal : 27 décembre 1943, 1 février 1944
SCHWARTZ, Mme voir SCHWARTZ, Thérèse née Weill
Journal : 28 août 1942, 27 octobre 1943, 1 novembre 1943, 12 novembre 1943, 13 novembre 1943, 24 novembre 194, 29 novembre 1943, 6 décembre 1943, 7 décembre 1943, 27 décembre 1943
SCHWARTZ, la vieille Mme voir SCHWARTZ, Rosette née Geismar
Journal : 24 novembre 1943
SCHWARTZ, Rosette née Geismar, 1871-1957, demeurant au 16, rue de la Tour-d’Auvergne, Paris (9è). Epouse de Samuel Schwartz (1867-1955). Son fils Léon Schwartz (1899-1942) est déporté par le convoi 1, le 27 mars 1942. Son fils Lucien Schwarz (1902-1942) est déporté par le convoi 36, le 23 septembre 1942. Sa belle-fille Thérèse Schwartz née Weill (1905-1943) est déportée par le convoi 59, le 2 septembre 1943. Sa fille Suzanne Meyer (1903-1993), dont le mari Gaston Léon Meyer est prisonnier de guerre, est internée à Drancy avant d’être déportée à Bergen-Belsen d’où elle revient.
Journal : 24 novembre 1943
SCHWARTZ, Thérèse née Weill, 1905-1943, demeurant au 16, rue de la Tour-d’Auvergne, Paris (9è), épouse de Léon Schwartz (1899-1942). Ce dernier est déporté de Drancy par le 1er convoi à destination d’Auschwitz, le 27 mars 1942. Collègue d’Hélène à l’UGIF, Thérèse est arrêtée avec ses collègues sur son lieu de travail le 30 juillet 1943. Elle est déportée par le convoi 59 parti de Drancy le 2 septembre 1943. Elle laisse deux jeunes enfants, Pierre (1931-2012) et Danielle.
Journal : 28 août 1942, 27 octobre 1943, 1 novembre 1943, 12 novembre 1943, 13 novembre 1943, 24 novembre 194, 29 novembre 1943, 6 décembre 1943, 7 décembre 1943, 27 décembre 1943
SCHWARTZMANN, Michel né en Russie en 1893, ancien combattant, médaille de la Première Guerre Mondiale, Henriette née Moschkowitz à Reims en 1898 et douze de leurs 13 enfants –Suzanne née en 1921, Léa née en 1925, Simone née en 1927, Robert né en 1929, Antoinette née en 1931, Jeanne née en 1932, Pierre né en 1933, Marcel né en 1936, Maurice né en 1938, Madeleine née en 1939, Ginette née en 19141, Marie-France née en 1943 – demeurant à Tinqueux près de Reims dans la Marine. Ils sont arrêtés le 27 janvier 1944, transférés au camp de Drancy d’où ils sont déportés par le convoi 67 du 3 février 1944. Le fils aîné, André né en 1920, était emprisonné en Espagne après avoir voulu rejoindre les troupes de la France libre. Seules Léa et Suzanne sont revenues de déportation.
Journal : mardi 15 février 1944
SCHWED, Mathilde née Hirtz, 1863-1944, demeurant au 12, rue Raymond-Poincaré, Troyes (Aube), arrêtée le 28 janvier 1944 avec son mari Silvain né en 1861. Le couple a un fils, Jean né en 1894. Mathilde meurt à Drancy le 8 février 1944. Son mari y décède le 1er mars 1944. Leur fils, Jean Schwed, est mort le 28 février 1942 à Troyes. Notaire de son état, il fut désigné comme otage et arrêté par la Feldgendarmerie le 26 février 1942, puis retrouvé mort dans sa cellule deux jours plus tard. L’autopsie pratiquée conclut à un suicide par pendaison. Il est donc probable que la personne dont parle Hélène et qui s’est inquiétée de ne pas avoir de nouvelles était la femme de Jean Schwed, Marthe née Schwab (1898-1961).
Journal : lundi 14 février 1944
SEBAOUN, Sylvia, 1919-2002, née en Algérie où son père habite toujours, orpheline de mère. Certifiée et agrégative d’anglais à la Sorbonne.
Journal : 26 juin 1942
SEIDENGART, André, 1911-1993, demeurant au 19, rue Cernuschi, Paris (17è). Médecin, marié à Simone née Cerf (1911-1942) avec qui il a une fille, Elisabeth dite Betty (1940-1943). André est prisonnier de guerre. Dès 1940, Simone se réfugie à Sainte-Marie, près de Saint-Nazaire, où elle donne naissance à Betty et où ses parents, Léon Cerf (1882-1942) et Aimée née Herse (1883-1943) la rejoignent. Le 17 juillet 1942, ils sont tous les quatre raflés. Simone est déportée par le convoi 8 du 20 juillet 1942. Léon, qui était dans le même convoi, fait partie des personnes descendues à Drancy comme Gaston Metzger. Il est déporté par le convoi 35. Betty et sa grand-mère sont envoyées au camp de La Lande près de Tours, puis à Drancy pour être transférées à Beaune-la-Rolande et enfin de retour à Drancy le 12 juillet 1943. Elles sont déportées par le convoi 60 du 7 octobre 1943 et gazées à leur arrivée. André Seidengart est libéré du camp de prisonnier en août 1943 et s’engage immédiatement dans la Résistance où il fabrique de faux-papiers.
Journal : 11 janvier 1944
SENNIZERGUES ami de François Job et Daniel Schwarz, beaux-frères d’Hélène.
Journal : 19 avril 1942
SICARD, Denise. Amie des cousins d’Hélène, Jean et Claudine Schneider.
Journal : 18 juin 1942
SIMON, M. et Mme. Il s’agit probablement de Pierre Simon né en1886 et de sa femme Jeanne née Bernheim en 1893 demeurant au 63, boulevard des Invalides, Paris (7è). Pierre Simon était l’oncle paternel de Claudine Simon. Lors du mariage de celle-ci avec Jean Schneider, le cousin d’Hélène, Pierre Simon et Raymond Berr servent de témoins.
Journal : 8 juin 1942, 11 juillet 1942, 15 juillet 1942, 12 août 1942
SIMON, Mme. Il s’agit probablement de Cécile Simon née Simon, 1881-1970, veuve de Paul Nephtaly Simon, 1880-1929, demeurant au 3, avenue Foch, Paris (16è). Mère de Claudine (1911-2013) qui a épousé Jean Schneider, le cousin germain d’Hélène.
Journal : 18 juin 1942
SIMON voir Enfants de l’UGIF
Journal : 28 septembre 1942, 29 octobre 1942, 27 novembre 1942, 15 octobre 1943, 30 octobre 1943, 7 novembre 1943
SIMONE voir Berr, Simone
Journal : 9 mai 1942, 10 juin 1942, 14 juin 1942, 24 juin 1942, 8 octobre 1942
STERN, Juliette, dite Tony, née Spanjaard, 1893-1963. Demeurant au 51, bd Murat, Paris (16è). Responsable du Service Enfance dit Service 42 de l’UGIF. Elle organise le réseau de placement d’enfants clandestin appelé Service 42b, détournant des fonds de l’UGIF pour rémunérer les familles d’accueil. Le Commissariat aux Affaires Juives la suspecte et contacte Röthke, le chef du département des Questions Juives à la Gestapo. Ce dernier fait arrêter les employés de l’UGIF présents rue de la Bienfaisance, le 30 juillet 1943. Juliette Stern échappe à la rafle car elle était à des funérailles à ce moment-là.
Journal : 28 octobre 1943
STERNCHUSS, Odette, 1940-1944, demeurant au 52, rue des Petites-Pannes, Angers (Maine-et-Loire). Son père, Daniel né en 1893, est arrêté à Angers le 16 juillet 1942 et déporté par le convoi 8 du 20 juillet 1942. Odette, ses trois sœurs – Mina née en 1933, Lola née en 1936, Simone née en 1938 – et son frère, Nathan né en 1931, sont arrêtés le 9 octobre 1942 puis libérés de Drancy en novembre. Les enfants sont confiés à l’UGIF comme « enfants bloqués ». Mina, Lola et Simone sont envoyées au Foyer du 4, rue Guy-Patin où elles seront raflées le 10 février 1943 avant d’être déportées par le convoi 47 le lendemain. Leur grand-mère est dans le même convoi. Nathan est placé dans le foyer du 70, rue Secrétan tandis qu’Odette est confiée à la pouponnière de Neuilly-sur-Seine. Ils sont tous les deux raflés dans la nuit du 21 au 22 juillet 1944 et déportés par le convoi 77 parti le 31 juillet 1944 de Drancy. Le sort de leur mère, Régina née Liebling en 1913, n’a pas été découvert.
Journal : 14 novembre 1943
SUZANNE voir Feldmann, Suzanne
Journal : 21 août 1942
SUZANNE voir Weill-Raynal, Suzanne née Dreyfus
Journal : 31 janvier 1944
T
Tante Ger voir Schneider Germaine née Rodrigues-Ely dans « Famille Proche d’Hélène »
Tante Laure voir Nathan, Laure née Rodrigues-Ely
Tante Marianne voir Mayer, Marianne née Leven
TATTENBAUM, Bernard, 1939-1944, fils de Jankiel (1905-1942) et Sura née Ryndhorn (1903-1942), demeurant au 35, rue des Couronnes, Paris (20è). D’après le recensement de 1936, la famille comptait deux fils aînés. Le père est déporté par le convoi 2 du 10 juillet 1942. La mère a été arrêtée le 16 juillet 1942 et déportée par le convoi 14. Le petit Bernard est confié à l’UGIF. Il fait partie des enfants raflés sur les ordres d’Aloïs Brunner et déportés par le convoi 77 le 31 juillet 1944. *l’orthographe du nom de famille varie : Tajtelbom, Tetelbaum ** aucune trace d’une sœur n’a été trouvée
Journal : 5 septembre 1942
THELLIER DE PONCHEVILLE, Charles, 1912- 1945, demeurant à Lille et, pendant l’Occupation, au 16, rue Franklin, Paris (16è). Epoux de Nicole Canlorbe (1914-2004) avec laquelle il a deux filles. Il est arrêté comme résistant du réseau Marco Polo et déporté de Compiègne le 28 juillet 1944 au camp de Neuengamme. Le 3 mai 1945, il se trouve sur le paquebot de luxe transformé en camp de concentration flottant par les Allemands, le Cap Arcona, et meurt dans le bombardement accidentel de la Royal Air Force.
Journal : 6 décembre 1943
THERESE, il s’agit peut-être de Weil, Thérèse
Journal : 29 juin, 1942, 11 août 1942
THEVENIN erreur de transcription voir Iliovici
Journal : 31 août 1942

THIBAULT, probablement référence au roman de Roger Martin du Gard dont Hélène cite de nombreux passages.
Journal : 10 octobre 1943
THYLL, Marie-Louise. Probablement Marie-Louise Thill, 1921-2020, demeurant au 17, rue de Constantinople, Paris (8è). Amie de la cousine germaine d’Hélène, Nicole Schneider.
Journal : 14 août 1942
TIFFEREAU, chez. Pharmacien-apothicaire dont l’officine est située [au 24 ?] rue de Monttessuy, Paris (7è).
Journal : 24 juin 1942
U
ULMANN, Jacques, 1917-2011. Médecin et résistant. Fils du peintre Louis-Félix Ulmann (1879-1941) qui s’est suicidé après l’attaque de la Russie par les Allemands en juin 1941. Il rencontre Colette Brull (1920-2021) à l’hôpital Rothschild où ils sont tous les deux internes. Le père de Colette, Samuel Brull (1880-1945), est arrêté le 29 décembre 1941 et interné à Compiègne puis Drancy pendant 11 mois. C’est grâce à l’intervention d’un de ses anciens élèves à Centrale, Georges Lamirand, devenu ministre de la Jeunesse, qu’il est libéré. Jacques passe en zone libre en 1942 pour s’engager dans la résistance. Colette participe au sauvetage d’enfants juifs hospitalisés à l’hôpital Rothschild aux côtés de Claire Heyman(1902-1997). Son poste étant devenu trop dangereux, elle quitte l’hôpital et s’engage aux côtés de son père au Bureau central de renseignements et d’action, service d’espionnage (BCRA) créé en 1940 par le Général de Gaulle. Le couple Ulmann-Brull se marie en 1947. Colette devient pédiatre et Jacques médecin généraliste.
Journal : 23 mai 1942
V
VALENSI, Cécile, 1909-1992, angliciste, professeure à la faculté de Droit de Trinity College à Dublin après la guerre.
Journal : 28 août 1942
VARADI, Michèle, 1939-1944, demeurant au 6, rue Paul-Bert, Colombes (Hauts-de-Seine). Son père, Max né en 1904, est arrêté lors de la rafle du Billet Vert de mai 1941 et interné au camp de Beaune-la-Rolande avant d’être déporté par le convoi 7 parti le 19 juillet 1942. Michèle et sa mère Hermine, née Breiner en 1899, sont raflées le 16 juillet 1942 et internées à Pithiviers. Hermine est déportée le 3 août 1942 par le convoi 14. Michèle reste dans le camp seule avant d’être hospitalisée pour une otite à l’hôpital de Pithiviers début septembre. Elle est ensuite conduite à Drancy d’où elle est libérée pour être confiée à la pouponnière de Neuilly en tant qu’« enfant bloquée » en octobre 1942. Sara Schouker, infirmière de l’UGIF, sort l’enfant et ne la ramène pas au centre. Les Allemands menacent de rafler tous les orphelins si Michèle n’est pas ramenée. Sara ne se pardonnera jamais de ne pas avoir pu la sauver. Dans la nuit du 21 au 22 juillet 1944, sur les ordres d’Aloïs Brunner, des SS arrêtent les enfants des foyers de l’UGIF. Au total 250 enfants, dont Michèle, sont raflés, internés à Drancy et déportés le 31 juillet 1944 par le convoi 77. Ils sont gazés à leur arrivée à Auschwitz-Birkenau.
Journal : 31 décembre 1943
VARLET, Odile nom de résistante d’Huguette Wahl, 1914-1943, demeurant au 4, avenue Gilly, Nice. Assistante sociale au centre médico-social de l’OSE de Marseille. Lorsque la zone libre est envahie par les Allemands, elle organise les convois d’enfants vers la Suisse. En août 1943, elle rejoint le réseau de Moussa Abadi à Nice. Arrêtée par la Gestapo fin octobre 1943, elle est transférée à Drancy d’où elle est déportée par le convoi 62 le 20 novembre 1943. A l’arrivée, elle refuse de se séparer des enfants dont elle s’était occupée pendant le voyage et meurt gazée.
Journal : 18 janvier 1944
VARLOT, Odile (erreur de transcription) voir Varlet, Odile

VERNE, Mme. Voir Vernes, Antoinette
Journal : 16 novembre 1943
VERNES, Antoinette née Goldet, 1904-1961, épouse du banquier protestant Pierre Vernes (1899-1990). Internée à Drancy puis transférée au camp Lévitan en tant que conjointe d’aryen, elle est libérée fin 1943, peut-être sur l’intervention du neveu de son mari, Jean-Marc Vernes.
Journal : 16 novembre 1943
VIENOT, Catherine, 1922-2010, demeurant au 4, rue d’Anjou, Paris (8è). Hélène connaît Catherine et sa sœur Denise du cours Boutet de Monvel. Son oncle, Pierre Viénot (1897-1944), résistant du premier jour, devient ambassadeur du Comité français de la Libération nationale (CFLN) à Londres. Le 13 janvier 1944, Catherine épouse Pierre Huet (1920-2016), futur Conseiller d’Etat.
Journal : 22 mai 1942, 31 mai 1942
VIGUE, Jean, 1913-1984. Marié à Germaine Nourry (1912-1994). Bibliothécaire au Conservatoire National de Musique ; pianiste soliste titulaire O.R.T.F. ; rédacteur du Que sais-je ? sur la musique hongroise. Amis des sœurs Berr.
Journal : 25 avril 1942, 03 octobre 1942, 06 octobre 1942
VINCENT, Pierrette, 1921-1989, demeurant au 183, boulevard Saint-Germain, Paris (7è). Hélène la connaît du cours Boutet de Monvel et assiste à son mariage avec Robert Scart (1915-1959), le 21 mai 1942.
Journal : 22 mai 1942
VLADIMIR voir Halperin,Vladimir
Journal : 21 mai 1942, 11 juin 1942
VRYAKOS, Amiral. Ambassadeur de Grèce à Paris.
Journal : 26 juin 1942
W
W., Mme voir Weill, Mélanie
Journal : 7 décembre 1943, 24 janvier 1944
WAHL, Robert, 1897-1975, époux de Marcelle née Schneider (1899-1990). Médecin à l’hôpital des Enfants-Malades puis biologiste à l’Institut Pasteur.
Journal : 22 décembre 1943
WAJNRYB, Edouard, 1939-1944, demeurant au 23, rue Ruhmkorff, Paris (17è). Ses parents Salomon et Sarah « Suzanne » née Kouchelevitz possède une maroquinerie ay 42 boulevard Gouvion-St-Cyr (17è). Suite à l’aryanisation de sa boutique, Salomon s’enfuit en zone libre laissant sa femme et ses deux fils, Serge né en 1931 et le petit Edouard à Paris. Ces derniers sont raflés le 16 juillet 1942. Pendant l’heure que lui avait donnée les policiers français pour préparer les valises, Sarah réussit à faire s’échapper Serge qui se réfugie dans une famille de fermiers, les Poignard, près d’Orléans. Edouard et Sarah sont séparés. La mère est internée à Drancy d’où elle est déportée le 31 juillet 1943 par le convoi 58. Edouard est transféré à Drancy le 19 août 1942 pour être ensuite confié à la pouponnière de l’UGIF comme « enfant bloqué ». Plus tard, il est envoyé à la pension Syzman de La Varenne. Dans la nuit du 21 au 22 juillet 1944, sur les ordres d’Aloïs Brunner, des SS arrêtent les enfants des foyers de l’UGIF. Au total 250 enfants, dont le petit Edouard, sont raflés, internés à Drancy et déportés le 31 juillet 1944 par le convoi 77. Ils sont gazés à leur arrivée à Auschwitz-Birkenau. Sarah est revenue de déportation. Salomon, Serge et elle émigrent à Vancouver (Canada) en décembre 1947où leur nom est officiellement changé en Vanry. Serge deviendra dentiste.
Journal : 28 octobre 1943, 17 novembre 1943, 1er février 1944
WEIL, Thérèse, 1921-2010, amie d’enfance d’Hèlene. Thérèse était dans la même classe que Nicole Schneider au cours du Boutet Monvel. Fille de Georges Weil (1887-1960), polytechnicien (X 1907), PDG de la Compagnie générale de traction sur les voies navigables, et de Renée né Lévy (1892-1950) demeurant 2, avenue Vion Whitcomb (16è). Thérèse et sa soeur Francine ( 1924-2001) sont souvent mentionnées dans la correspondance entre Odile Neuburger et Hélène.
Journal : 29 juin, 1942,11 août 1942
WEILL, Julien, 1873-1950, demeurant au 8o, rue du Ranelagh, Paris (16è). Grand rabbin de Paris à partir de 1933. Oncle d’André Baur et grand-oncle d’Odile Neuburger.
Journal : 12 octobre 1943
WEILL, Mme Horace voir Weill-Raynal, Emmeline (1865-1944)
Journal : 31 janvier 1944
WEILL, Mélanie née Kahn, 1882-1958, demeurant au 15, rue de la Tour-d’Auvergne, Paris (9è). Mère de Thérèse Schwartz. Après la déportation, elle s’occupe de ses petits-enfants Danielle et Pierre Schwartz.
Journal : 24 novembre 1943, 6 décembre 1943, 7 décembre 1943, 11 janvier 1944, 24 janvier 1944, 1 février 1944
WEILL-RAYNAL, Bernard, 1937-1965 ?, fils de François et Edith Weill-Raynal
Journal : 31 janvier 1944
WEILL-RAYNAL, Edith née Kravetz, 1907-1944, épouse de François Weill-Raynal. Ils ont un fils, Bernard né en 1937. Arrêtée à Caluire avec la grand-mère de son mari et sa belle-sœur Marianne à Caluire, elle est déportée par le convoi 68 parti de Drancy le 10 février 1944.
Journal : 31 janvier 1944, 14 février 1944
WEILL-RAYNAL, Emmeline née RAYNAL, 1865-1944. Militante socialiste, épouse d’Horace Weill (1857-1937), ingénieur des ponts qui a participé, avec Fulgence Bienvenüe, à la création du métro parisien. Mère de Maurice (1886-1942) et d’Etienne Weill-Raynal (1887-1982). Arrêtée avec sa petite-fille Marianne et Edith, la femme de son petit-fils François, à Caluire. Déportée par le convoi 68 parti de Drancy le 10 février 1944.
Journal : 31 janvier 1944, 14 février 1944, 15 février 1944
WEILL-RAYNAL, Emmeline, 1921-2018, demeurant au 26, rue Vavin, Paris (6è). Filles de Maurice et Suzanne. Petite-fille d’Emmeline Raynal (1865-1944). Jumelle de Marianne. Petite-cousine d’Hélène Berr.
Journal : 6 juillet 1942, 31 janvier 1944
WEILL-RAYNAL, François, 1913-1940, fils de Maurice et Suzanne Weill-Raynal. Epoux d’Edith née Kravecas avec qui il a un fils, Bernard. Mort lors de la bataille de Saumur le 5 juillet 1940.
Journal : 31 janvier 1944
WEILL-RAYNAL, Jacques, 1914-1987, fils d’Etienne Weill-Raynal (1887-1982), ami d’enfance d’Hélène Berr.
Journal :16 avril 1942
WEILL-RAYNAL, Jean-Paul, 1918-2011, fils de Maurice et Suzanne Weill-Raynal, petit-cousin d’Hélène Berr.
Journal : 31 janvier 1944
WEILL-RAYNAL, Marianne, 1921-1944, demeurant au 26, rue Vavin, Paris (6è). Fille de Maurice et Suzanne. Jumelle d’Emmeline. Petite-cousine d’Hélène Berr. Arrêtée avec sa grand-mère Emmeline et sa belle-sœur Edith à Caluire. Déportée par le convoi 68 parti de Drancy le 10 février 1944.
Journal : 6 juillet 1942, 31 janvier 1944, 14 février 1944, 15 février 1944
WEILL-RAYNAL, Maurice, 1886-1942, demeurant au 26, rue Vavin, Paris (6è). Fils d’Emmeline Raynal (1865-1944) et Horace Weill (1857-1937). Epoux de Suzanne née Dreyfus ( 1890-1981), cousine de Raymond Berr. Avocat à la cour de Paris, arrêté en 1941, il est déporté de Drancy par le convoi 36 du 23 septembre 1942. Sa mère, sa belle-fille Edith et sa fille Marianne sont déportées par le convoi 68.
Journal : 5 juillet 1942, 31 janvier 1944
WEILL-RAYNAL, Suzanne née Dreyfus, 1890-1981, demeurant au 26, rue Vavin, Paris (6è). Femme de Maurice Weill-Raynal. Sœur de Georges et Robert Dreyfus. Cousine germaine de Raymond Berr. Mère de François, Jean-Paul et les jumelles Emmeline et Marianne.
Journal : 31 janvier 1944
WESTREICH, Michel est né le 24 février 1940 à Metz. Fils d’Abraham et de Zlata née Westreich (1908-1942). Réfugiés à Saint-Privat-des Près (Dordogne), ils sont arrêtés et internés à Drancy. Abraham et Zlata sont déportés le 4 novembre 1942 par le convoi 40. Michel est libéré de Drancy en mai 1943 pour être confié au centre UGIF de La Varenne. Il est raflé dans la semaine du 22 juillet 1944 et déporté par le convoi 77.
Journal : Jeudi 4 octobre 1943
WOLF, Laure, membre du personnel du Centre d’Enfants au 16 rue Lamarck
Journal : 13 septembre 1942
WOOD
Journal : 23 octobre 1942
WOOG, Françoise, 1914-2007, demeurant au 5, rue Péguy, Paris (6è). Petite-fille d’Emile Leven (1856-1932) frère de Berthe Rodrigues-Ely (1859-1943) qui était la grand-mère maternelle d’Hélène Berr. Sa tante, Sarah née Leven (1892-1975) est l’épouse d’Etienne Weill-Raynal. Docteure en médecine. Chef de service du centre national de transfusion sanguine à l’Hôpital des Enfants-Malades. Mariée à Philippe Herzog (1913-2001) en 1945.
Journal : 23 octobre 1943 et peut-être 31 janvier 1944
Z
ZYSMAN, Basia dite Berthe, 1920- 2003. Née en Pologne, elle émigre à Paris avec ses parents en 1931. Son père est arrêté pendant la grande rafle du 11ème arrondissement le 20 août 1941 et déporté. Elle entre comme bénévole à la Colonie Scolaire de la rue Amelot, devient la secrétaire de Jacoubovitch et se met au service des enfants. Elle fabrique de faux-papiers et cache des enfants dans des familles d’accueil. Après l’arrestation de David Rapoport le 1er juin 1943, elle rejoint son frère et son maquis à Thonon-les-Bains.
Journal : 11 octobre 1942, 18 octobre 1942, 24 octobre 1942
