20 mai 1942 – Francine de Jessay > Jessey

1er juin 1942 – Ancien Rivoli > Ancren Riwle 

9 juin 1942 – Jacqueline Niaisan > Niaison

18 juin 1942 – Methey > Mathey

24 juin et 22 novembre 1942 – Montessuy > Monttessuy

3 juillet 1942 – Ch. Delattre > Mr Delattre

6 juillet 1942 –  ont fini par s’en aller  > vont finir par s’en aller

31 août 1942 – Thevenin > Iliovici

7 octobre 1942 – Annick > Annie (Léauté) 

25 octobre 1942 et 10 janvier 1944 – Poncey > Pomey 

28 octobre 1942 – M.-S. Mauduit > Mrs Mauduit

28 octobre 1943 – Keber > Keter

16 novembre 1943 – Edouard Bloch > Edmond Bloch

17 novembre 1943 – Lemerre > Lemierre

6 décembre 1943 – Lisette > Linette

27 décembre 1943 – « Hier, c’était l’arbre de Noël ici. Je dis bien, mais il y a eu à peine de discontinuité »  > «Je dis hier…»

17 janvier 1944 – M. Catin > Mr Castier

Comme elle l’indique également dans une lettre à Odile Neuburger datée du 19 janvier 1944, Hélène a présenté André Bay au traducteur Jules Castier. L’adjectif au féminin (présentée) pour traduire le verbe au passé (introduced) est donc erroné. Hélène voulait dire : « Je l’ai présenté [André Bay] à M. Castier. »

18 janvier 1944 – Odile Varlot > Varlet

14 février 1944 –  Schwab >  Schweb 

En plus de l’erreur de transcription, il semblerait qu’Hélène ait aussi fait une erreur. En effet, d’après nos recherches, Georges Dreyfus parlait du couple Schwed.

15 février 1944 – Fuidine > Freidine


Mardi 8 septembre 1942

« Josette me remet sur pied d’ailleurs. »

Une note de bas de page indique qu’il s’agit de Josette Berquel alors que c’est Josette Perquel.

4 octobre 1942

Une note de bas de page indique qu’Hélène s’est rendue au foyer de jeunes filles de l’UGIF de la rue Vauquelin. Toutefois, ce foyer n’a été fondé qu’en janvier 1943. Hélène est certainement allée dans les bâtiments du Séminaire Israélite de France mais pas au foyer.

27 octobre 1942

Une note de bas de page indique qu’Hélène est allée faire apposer sur sa carte d’identité le tampon rouge «Juive». Cette mesure n’est appliquée qu’en décembre 1942. Hélène a plutôt dû aller s’inscrire à la Sorbonne.

Mardi soir, 11 janvier 1944

«André Boutelleau est venu à la bibliothèque. »

Une note de bas de page indique qu’il s’agit du frère de l’écrivain Jacques Chardonne [nom de plume de Jacques Boutelleau]. D’après les registres de l’état civil, Jacques Boutelleau n’avait  pas de frère. Hélène parle en fait d’André Bay dont elle a substitué le patronyme par celui de Jacques Boutelleau qui était son beau-père.

Lettre d’Hélène écrite de Drancy le 24 mars 1944  (édition Points) :

« J’espère que tout va bien pour mes filleuls – Charles [Jacques Berr], Simon, Gérard (…) »

Bien que Charles soit le prénom utilisé par la famille dans ses correspondances codées pour parler de Jacques Berr, ici il est plus probable qu’Hélène parle d’un des enfants de l’UGIF auxquels elle s’est attachée.


BERNARD, 52, 96, 249

Bernard dont parle Hélène le 8 juin 1942 et le 10 juillet 1942 n’est pas le même que « le petit Bernard » du 31 janvier 1944. Ce dernier était Bernard Weill-Raynal, né en 1937, fils de François et Edith Weill-Raynal.

BLOCH, Edouard, 1897-1942, lawyer arrested on August 20, 1941, deported on convoy 1 from Compiègne on March 27, 1942

Hélène parle d’Edmond Bloch (1884-1975) demeurant au 78, rue de Rivoli, Paris (4è), avocat parisien, blessé pendant la première guerre mondiale, décoré de la Croix de Guerre avec palme. Arrêté en août 1941 et interné à Drancy dont il est libéré en novembre 1942. De nouveau arrêté le 12 octobre 1943, il est interné au camp de la gare d’Austerlitz en tant que conjoint d’aryen, sa femme, Isabelle Moulier-Bloch (1883-1973), étant catholique. Il est libéré le 18 août 1944.

BOUTELLEAU, André, brother de Jacques Boutelleau

Même erreur que dans la version française.

DU JESSAY, Francine, 42

Outre les 2 erreurs de transcription de De Jessey, il manque la référence p.46

LYON-CAEN, Claude, brother of Gérard and Georges

Claude Lyon-Caen était la femme de François Lyon-Caen et par conséquent la belle-sœur de Gérard et Georges, non leur frère.

WOOG, Françoise, 1914-2007, medical student, subsequently head of transfusion service at Hôpital des Enfants-Malades 146, 197

Les pages correspondent au 23 octobre 1942 et 1er novembre 1943. Dans les 2 publications françaises, ainsi que dans le manuscrit, à la date du 23 octobre, Hélène a écrit Wood. Wood et Woog sont  certainement deux personnes différentes


Mardi 2 novembre 1943

Dans son enthousiasme, Dédé Kahn m’a dit – je vois encore sa figure suppliante, ses yeux noirs, si noirs avec ses cheveux dorés, tout prêts à étinceler de rire : « J’voudrais que tu dormes près de moi ! » C’était l’expression suprême de son amour.

Traduction : Grandpa Kahn was quite carried away – I can still see his imploring look, his black eyes, so black against his golden hair, about to sparkle with laughter – he said : « I want you to sleep by me ! » It wa the highest expression of his love.

Dédé a probablement été lu pépé d’où la traduction de Dédé Kahn par Grandpa Kahn. Rappelons que Dédé Kane (1939-1944) était un enfant bloqué confié à l’UGIF…

N.B. Dans l’index on retrouve la même erreur :  KAHN, Grandpa, 198

Lundi 8 novembre 1943

Marie-Louise Reuge revient de la Creuse, où paraît-il les Allemands sont arrives avec des mitrailleuses pour traquer les réfugiés juifs.

Traduction : Marie-Louise Reuge is back from Corrèze, where the Germans apparently marched in with machine guns (…)