BERR, RAYMOND

Actes de naissance de Raymond et son frère jumeau Maxime (1888-1917)
Source : Archives de Paris ( V4E 5985, vue 10/31)

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Source : L’Aurore, 8 décembre 1911

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Extrait de l’acte de mariage de Raymond Berr et Antoinette Rodrigues-Ely
Source : Archives de Paris ( 11M 436, vue 5/31)

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Famille Berr et son personnel sur le recensement de 1936.
Source : Archives de Paris (D2M8 568 – Gros Caillou – vue 245/444)

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Extrait du décret relevant Raymond Berr des interdictions faites aux Juifs par la loi du 3 octobre 1940.
Source : Journal officiel de la République Française, 19 avril 1941

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Raymond Berr à Drancy lors de son premier internement en 1942 dans le journal de Georges Kohn.
Source : Journal de Compiègne et de Drancy

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Journal de François Montel.
Source : Journal de Compiègne et de Drancy

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Source : Journal de Compiègne et de Drancy de Georges Kohn

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Avis de spoliation des biens de Raymond Berr.
Source : Journal Officiel de la République Française, 26 mars 1943 et 3 avril 1943

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Source : Mémorial de la Shoah

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Les Berr sur la liste du convoi 70 parti de Drancy le 27 mars 1944, jour de l’anniversaire d’Hélène. Source : Mémorial de la Shoah

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Dans ses mémoires intitulés Il m’appelait Pikolo. Un compagnon de Primo Levi raconte, Jean Samuel décrit sa relation avec Raymond Berr dans le camp d’Auschwitz-Monowitz :

« En septembre 1944, est arrivé dans notre Kommando l’ingénieur Raymond Berr. Par un hasard étrange, sa femme, déportée avec lui, s’est retrouvée un temps dans le même block que ma mère. Elle n’a pas survécu. Berr était l’administrateur délégué des Etablissements Kuhlmann, le président aussi de l’Union des ingénieurs de France, un grand scientifique et un industriel important. Il était déjà âgé et, s’il n’avait pas été assassiné à son arrivée, c’était à cause de ses compétences. Affecté au Kommando de chimie, il était autorisé à nous quitter après dix minutes de travaux de force pour aller laver la verrerie dans un laboratoire.

Nous avions établi lui et moi un rite qui a pris au fil du temps une grande importance pour nous. Le matin, nous échangions des problèmes de mathématiques et, le soir, nous regardions les résultats – à ceci près que ses connaissances étaient bien plus vastes que les miennes.

Raymond Berr n’a pas survécu longtemps, malgré le statut « privilégié » qu’on lui avait accordé. Il souffrait terriblement de la faim, se jetait sur les moindres restes, même sur les os à ronger. Tous les détenus n’étaient pas égaux devant la faim, chacun la percevait avec une acuité différente. Berr est mort le 27 septembre 1944, alors qu’il avait étee admis à l’infirmerie du camp. On disait qu’il avait été assassiné. » (p.45)